L'Ulster American Park

Depuis le temps que les irlandais migraient. Ils ont réussi à fournir des présidents des Etats-Unis, des hommes d'affaires florissantes et une main d'ouvre servile. Entre les deux extrêmes, il y eut des destins individuels variés. L'Ulster semble avoir initié le mouvement qui s'est amplifié.

Des siècles d'émigration, la grande famine, les différentes crises, ont traumatisé durablement cette société. On évoque ce passé un peu partout. Ici plus qu'ailleurs puisque le parc propose de suivre les parcours de ces migrants, comparer leur milieu d'origine avec celui de leur exil, aux 18 et 19° siècles essentiellement.

On a beaucoup aimé. A la fois les maisons des deux côtés de l'Atlantique, démontées et remontées ici ; la narration des destins individuels, ceux des propriétaires de ces bâtiments ou d'autres migrants de la région proche ; les conditions matérielles ; avec des animateurs en costume disponibles pour échanger. Oui, même avec notre niveau d'anglais, on a pu échanger et on a à peu près compris. Fiers.

Quelques photos  prises dans le parc. Bien sûr, j'ai fait des choix. Il n'y a rien sur la trappe, pas grand chose sur les bâtisses les plus pauvres : j'étais trop occupé par la mobilisation de mes (quelques) neurones pour la compréhension des discours que j'en ai négligé le boire, le manger et la photo.

D'abord les conditions de vie en Ulster, dans la région du parc :

Les conditions de la migration :

Et la vie, de l'autre côté, entres ressemblances et différences :