dimanche 11 août 2019

Belfast


Une vraie ville, mais facile, même avec notre fourgon. Nous avons trouvé une place près de l'université. C'était samedi, ce qui explique peut-être cette facilité.



Il y a plein de monde à Belfast, un samedi matin. Et nous ne savons pas vraiment pas où commencer. Est-ce la faute à cette lumière diffuse, sans ombre, sans relief ? La première impression ne nous a pas fait grande impression.



La mairie, ouverte, comme souvent, abrite des expos sur la ville, son histoire dans une nation assez jeune. Bon, c'est déjà vu. Les détails, les héros locaux, on en a largement sauté, d'autant que des groupes nous talonnaient. C'est chiant les touristes !



Quelques souvenirs rappellent le passé des chantiers navals de la ville ; c'est ici que le Titanic a été construit. Fallait-il s'en venter ? Il n'a pas tenu face à la glace. C'était un peu court comme carrière, non ?



Les quais sont réhabilités. Belfast se pare de neuf. Les statues ont le beau rôle mais prennent la pluie. Nous aussi, sans rester immobiles. Parapluie ou course à l'abri ?



Un petit tour aux musées solutionne le souci pour un moment. Un long moment parce que l'Ulster Museum est un musée à l'anglaise, of course : ça commence tranquille et puis on finit par se laisser porter par les collections, passant d'un sujet à l'autre, sans se lasser. C'est bien foutu, avec des tiroirs à ouvrir, des jeux pour les enfants, une curiosité toujours relancée, un éclectisme assumé, plein de monde de tous horizons, des familles, et nous et nous...



Tu vas au pub boire une Guiness et regarder la pluie tomber. Pas de chance : tu arrives trop tôt, il n'y a personne, ta bière est bonne mais un peu triste.  Un peu chère aussi. On avait pris l'adresse sur le Routard dont les tuyaux ne sont pas tous bien étanches...



Tu vas au marché - pas mal et tu te paies un petit truc à manger rapidement sur un coin de table déniché par chance. C'est bon, sympa.



Tu profites des éclaircies pour passer du temps dans les rues. Il y a plein de pubs qui te plairaient davantage que celui de tout à l'heure. Tu montes au square, un centre commercial dont l'ascenseur t'emporte vers les cieux : ça s'arrête au cinquième étage et la vue n'est pas si bien que ce qu'on en dit (qui ? le Routard, dont les avis ne recoupent pas toujours les nôtres).



Tu files plus loin, vers l'histoire récente, les affrontements, les murs tagués qui séparaient les protestants des catholiques, les portes métalliques qu'on fermait, les tours organisés par les taxis, ou en bus pour les groupes.



Au passage, tu n'auras pas compris grand chose à une manifestation bien calme. Tu auras juste aperçu la contre manifestation avec autant de drapeaux anglais que de participants, à gauche, et les forces de l'ordre, bonhommes et implacables, aussi nombreuses que les manifestants. Leurs véhicules montrent une certaine habitude avec des grilles de protection partout, même entre les roues. Elles sont souvent vieilles, rouillées... Il n'y a plus d'argent ou il n'y a plus besoin de ce genre d'engins ?



Tu découvres un petit café nommé Pocket, à cause de ses dimensions réduites. Le café et le thé sont très bons, l'ambiance vraiment agréable. Tu vas finir par apprécier Belfast.



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