lundi 12 août 2019

Vrac post irlandais

Il paraît que mes photos de Belfast étaient en vrac. Alors, là, je vais faire à peu près dans l'ordre chronologique pour ces deux derniers jours. Le désordre sera seulement dans mes idées, comme d'habitude.

C'est peut-être pire depuis que nous avons quitté l'Irlande. Je me perds sur la carte du Royaume Uni entre l'Ecosse, l'Angleterre et le Pays de Galles. Nous  sommes à plus de 800 kilomètres de Douvres et je pense que nous ne rentrerons pas par la route la plus courte.


Allez, quelques détours pour visiter un ou deux ports du sud de l'Ecosse. Nous avons bien aimé celui-ci. Après avoir dédaigné les légendes portant sur l'installation du christianisme, la grotte de l'ermite et sa première église, nous avons tout simplement fait un tour dans le bourg.


C'est inouï comme il fait un temps d'Irlande dans cette Ecosse. Les prés ont d'ailleurs tendance à se transformer en marécages.


Dans l'église (pas la première du VI° siècle, mais celle qui fonctionne encore. Il y a un office le dimanche à 11 heures, précédé d'un thé et café. Nous n'y sommes pas allés pour manger mais pour les souvenirs du bourg évoqués par un petit musée bien sympa.


Un poil d'humour avec ces bottes de scaphandrier Mais il faut agrandir l'image pour déchiffrer l'étiquette (et exploiter un traducteur en ligne pour les non anglophones ;-)


Allez, encore un petit port. Celui-ci était important même s'il était niché sur l'affluent d'une rivière. Les gros bateaux remontaient ici, tirés par des chevaux, avant de se vautrer contre le quai, dans la vase. Ca marchait bien, l'endroit prospérait. Il semblerait que la situation soit toujours bonne avec tout ce qu'il faut pour vivre bien. L'entreprise de transport est restée sur la commune mais elle a déménagé du côté de la grande route. Et le petit jouet, là, sur la photo ?


Eh bien, il n'est pas si petit que ça. Ce sont les autres qui sont bien gros. Il y a un côté un peu zone dans le grand chantier naval det les quais boueux. Le grand voilier est habité.


Encore une image à décrypter pour le nom du port où nous avons perdu un moment du dimanche après-midi. Presque personne dans les rues, les magasins fermés, le temps bas ; il faut faire un effort pour imaginer l'été.



Nous sommes le 11 août. C'est trop tard pour commander les uniformes scolaires. La rentrée est le 23, très bientôt.


Dumfries : nous pensions y passer rapidement, nous y sommes restés longtemps.  Pas vraiment pour admirer la montée des eaux. Il paraît que les quais et les rues basses peuvent être inondées en hiver. Pour rappel et malgré les apparences, nous ne sommes pas en hiver.


Ce canard s'entête dans un gros effort de palmage contre le courant. Il lui faudra un moment pour se tirer d'affaire. Bravo, mon gars !


Un bon côté du Royaume Uni réside dans ces musées souvent mieux fichus à l'intérieur que l'image qu'on en a de l'extérieur. Ici, une ancienne maison délabrée a été retapée. Il n'était pas question de la louer à nouveau avec ses pièces exigües. On en a fait un musée. J'ai bien aimé l'installation dans le cheminée. Une installation que nous retrouverons à plusieurs endroits.


Ce musée est rempli d'objets donnés par des particuliers. Le fils d'un dentiste a légué le matériel de son père.


Plus loin, un autre musée dans un ancien moulin transformé en observatoire. Nous avons été attirés par la camera obscura installée au sommet : une ouverture dans le toit, un miroir orientable sur 360 degrés à l'aide de cordes, et une table ronde peinte en blanc, réglable en hauteur à l'aide d'un système coulissant et de contre-poids.


L'image se forme sur la table ronde et blanche. Nous avons bénéficié de la visite rien que pour nous, avec un speech long, détaillé, auquel on a presque tout compris.


Pas mal l'image de la ville. Big brother is not so Young qu'on peut le croire. Idéal pour surveiller les environs, la rivière, les nuages, le tout avec un grande netteté.


Le musée présente des facsimilés des documents originaux de l'architecte, le premier télescope qu'on faisait rouler sur un perron circulaire, et tant d'autres choses, comme toujours, y compris des documents sur la mission Apollo de 1969 car c'est un astronome du pays qui a commencé à cartographier la lune. Eh oui, Pas bête, il savait bien que ça servirait un jour.


Mais la vraie vedette locale, c'est le paysan poète John Burns. Il a droit à un musée, une maison, des rappels un peu partout, des librairies avec ses œuvres, poèmes et chansons. Il est le chantre de l'Ecosse.


Et c'est chez lui, à quelques années d'écart, que je peux photographier à nouveau l'aménagement d'une cheminée, en meilleur état. Quand ça plait, on ne compte pas !


C'est pas tout ça, mais on a de la route. Au revoir l'Ecosse, direction le lac de Windermere qu'on atteint en passant par des paysages superbes (encore) où les montagnes couvertes d'herbe encadrent étroitement des vallées encaissées où l'eau et les pâturages sont partout. Les lacs sont nombreux, assez grands pour de la navigation, très fréquentés.


Après une route sous les averses, il fait soleil, ce qui accentue le contraste avec les paysages précédents. Ici, c'est la côte d'Azur au mois d'août ! 


Des bus, des parkings pleins, des campings, des hôtels, des restaurants, du monde partout ; des boutiques pour les bateaux, des vedettes de promenade, des voiliers qu'on penserait en mer...


Je ne sais pas comment "elle" a fait pour ne pas craquer. Peut-être parce que les fudges l'attiraient ?


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