dimanche 4 août 2019

Dimanche, c'est Mayo...




C'est beau, des tourbières ? Prendre celles qu'on trouve en France (par exemple), multiplier par un coefficient suffisant pour obtenir une région peu habitée où l'on venait chasser, pêcher, exploiter la tourbe... Des paysages à peine ondulés, l'océan à deux pas : les transports passaient par l'eau. A terre, une piste unique entretenue du nord au sud traversait le pays jusqu'à ce que la route soit tracée. Et puis le parc national fut créé, le dernier d'Irlande. Objectifs : préserver, accueillir.

Ca, ils le font bien. C'est un plaisir quand on pousse une porte de se voir offrir un sourire, un bout de conversation attentive, des explications spontanées. Alors on passe un bout de temps au Ballycroy National Park à étudier l'exploitation de la tourbe ou celle des baleines dans un autre temps. A l'étage, une discussion rapide s'organise avec le patron du restaurant, originaire de Provence.

Plus loin, Pollatomish ne fait pas rêver les touristes. Pourtant, c'est bien beau, à la sortie de l'estuaire. Au dessus des plages de sable en croissant, les paysans travaillent des champs sans faire fortune.


Ceide  Fields. Ici, on se souvient. Ou plus exactement, on cherche des souvenirs, des traces des anciens habitants du néolithique qui ont mené ici une vie de paysans par bien des points compréhensible. Ces champs bordés de murets de pierre rectilignes, ces habitats dispersés préservés par la tourbe qui les a recouverts 5000 ans, ils sont les traces d'une vie organisée dans un environnement pacifié.


La découverte du site date des années 30 mais il a fallu quarante ans et une génération pour comprendre. Il faut reconnaitre que les vestiges ne sont pas du tout spectaculaires !

Un petit paysage pour terminer ? Impressionnant.


Je ne l'ai pas évoqué mais... il pleut. Nous avons eu la chance de faire deux balades à l'extérieur au moment des accalmies. Mais le reste du temps a été passablement arrosé.



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