mardi 6 août 2019

Le Donegal est sauvage et peu fréquenté


C'est aussi l'opinion des foules qui ont gare leur voiture ici, sur la place de Donegal et face à l'embarquement pour une visite sur l'eau,  à deux pas de la multitude d'échoppes à touristes.
Nous avons eu moins de monde auparavant, quand nous traversions des bourgs plus ou moins endormis où le café du matin ne se trouvait pas à chaque coin de rue. Hier, c'était lundi, closed un peu partout. Il a suffi d'approcher Bunaran, ses plages et ses surfeurs pour concentrer les visiteurs.
Beaucoup de voitures de location, de nombreux camping-cars, un peu moins d'accueil spontané peut-être.


Allez, on monte, on monte... C'est mieux au milieu des tourbières. C'est mieux au milieu des moutons. C'est bien à Saint-John's Point, un phare au bout de la lande, avant qu'elle ne s'effondre sur de grandes dalles rocheuses martyrisées par le ressac. C'est bien à Killybegs et sa flotte de chalutiers mega super grands.


C'est bien sur les petites routes vers Kilcar, Carrick. C'est magnifique vers Glenncolme (ortho ?) où nous avons admiré  le paysage et supporté des coureurs de tous âges déjà bien applaudis par la foule.


Les plages du coin sont superbes, des croissants de sable blanc enchâssés entre deux pointes de roches sombres. Le vert est réservé au dessus, à la lande. Mais nous sommes en pleine saison touristique et les les camping cars, les voitures des estivants colonisent les parkings. Ils ont bien raison de profiter de ces endroits, même si ceux qui se baignent mettent souvent des combinaisons en néoprène. Mais nous allons chercher un coin tranquille au bout d'un chemin, avec la vue sur les collines, la mer, l'île en face et le petit port immanquable.


C'est l'état qui a voulu favoriser la pêche côtière en bâtissant ces quais un peu partout ; certains forment des ports de poche où une barque tiendrait à peine.


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