lundi 4 juin 2018

Formentera

Les ferries se succèdent à l'approche de l'île, les magasins de location de scooter se côtoient dans le port, les terrasses des restaurants sont presque aussi nombreuses que les yachts du port, la circulation est incroyable quand on pense qu'on est sur une île aussi petite.


C'est dimanche. Il y a du monde à la plage, des bateaux au mouillage. Il y a aussi de nombreux touristes qui, comme nous, partiront explorer l'île en deux roues.


L'intérieur de l'île est couvert d'une pinède ou d'anciens murets de pierre rectangulaires qu'on imagine avoir entouré des champs.. Des vestiges (puniques ?) sont entourés d'une grille par endroits. Le phare de la pointe Barbaria pointe vers le sud et la lande sur le laquelle il est érigé est le bout de notre route. Nous revenons avec quelques haltes dans des bourgs prévus pour l'accueil des touristes.

Nous avions prévu d'explorer la côte sud-est en bateau mais la situation orageuse en décidé autrement. Ça n'a pas été facile de s'extraire du mouillage devenu dangereux avec une renverse de vent (prévue mais plus tard) et sa montée brusque à 25 nœuds au moins. C'est là que le guindeau (le treuil qui sert à remonter l'ancre) est tombé en panne. Surpanne : quand il a laissé filer brusquement la chaîne, il a tordu la "main de fer" qui sert à la retenir. Il faut imaginer les contraintes en jeu quand la chaîne part à toute vitesse, tirée par un bateau de huit tonnes.

Détordre l''inox après avoir remonté quelques mètres à l'aide d'un cordage repris sur un winch de cockpit (autre treuil, plus petit, pour les voiles), en se faisant doucher par les vagues dans lesquelles l'étrave plongeait, c'était déjà bien. Remonter les 35 mètres de chaîne et l'ancre à la main, tout en faisant avancer le bateau sur l'ancre au moteur, c'était physique. D'habitude, on prend la douche après l'effort.

Pas d'accident, c'était parfait.  


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