vendredi 29 juin 2018

Addaia


L'approche de la cala d'Addaya est presque champêtre avec des maisons blanches derrière le quai ou les pontons que nous longeons un long moment. Le port est le seul endroit urbanisé de la calanque. C'est sympa, petit, avec une terrasse où les gens boivent un pot en regardant le plan d'eau, un îlot couvert de végétation et une petite maison pour loger quelques uns des canards pas farouches qui fréquentent le lieu, un bureau du port assez discret et un chantier naval.
 
 
Le reste, c'est plus haut, vers le bourg aux maisons blanches assez classiques. Quand la vue se dégage, c'est plus exceptionnel. La côte rocheuse est découpées en îlots, calanques, failles et avancées avec des roches à fleur d'eau qui nous ont obligés à un trajet compliqué pour rejoindre le mouillage. 

Et puis il suffit de descendre sur le versant ouest pour trouver une autre cala aménagée de manière plus sommaire. Ici, les maisons au raz de l'eau bénéficient d'une terrasse et d'un salon de jardin, puis d'une bande de terrain plus ou moins herbeux et d'un ponton pour amarrer une embarcation. Il y a pire. D'autant plus que tout n'est pas urbanisé et il reste des bosquets de pins pour améliorer l'environnement.


A propos d'environnement, nous sommes aussi allés nous balader dans la lagune. Avec le calme, les trois garages à bateaux qui ne dénaturent pas le paysage, la végétation qui descend des collines au ras de l'eau, on se croirait dans un lac de retenue, en Auvergne pourquoi pas ?
 
 


1 commentaire: