jeudi 28 juin 2018

Le temps qu'il fera

Sur l'eau, c'est une affaire d'importance. On s'abonne à des flux d'information, on va pêcher à la source, on se transmet les bons coups en matière de prévision.
 
 
C'est si difficile à cerner, le temps qu'il va faire. C'est délicat, ça se joue de la logique qu'on a cru discerner. On a pensé au vent, on a oublié la brise, on a négligé la houle. C'est comme ça qu'on dort mal dans un bateau chahuté. 
 
Ou alors, on veut être le plus fin, passer avant la renverse, jouer au plus malin. Et on n'a pas vu l'indice de probabilité d'orage qui flirtait avec des hauteurs indécentes. C'est comme ça qu'on se retrouve pendu à l'étrave à tenter de remonter son mouillage quand la mer est méchante, quand on se dirait qu'on n'a rien à faire ici, si on avait un peu de temps pour réfléchir. 
 
Anticiper. On essaie, on se plante. Il y a des situations qu'on maîtrise, faciles. Il en est d'autres où on voudrait mettre la main sur un météorologue, un vrai, qui maîtrise les paramètres méditerranéens et rassure le plaisancier.
Pour de la plaisance plaisir, quoi...
 
Alors on scrute, on va chercher l'info, on y passe un temps fou depuis les progrès du numérique en matière de prévision et de mise à disposition des informations. C'est si précis que ça peut devenir contradictoire - et stressant.
 
Alors, on s'abonne, on cherche...

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