mercredi 13 juin 2018

Cabrera


Hein que la photo est paisible ! C'est le matin. Nous avons passé la nuit dans la rade de Porto Cabrera. Mais hier...

Hier, c'était speed ! On a sorti les voiles pour 28 milles, environ 50 kilomètres, avec le courant d'air qui allait bien, et largement plus d'un mètre de houle. Rien de reposant mais un trajet bouclé en un peu plus de 5 heures avec de jolies pointes de vitesse, mais pas de photo : le pont n'était pas très sec.

Alors, on est arrivés en début d'après-midi dans cette jolie rade. Nous sommes entrés sous le Castells, une tour de guet (du XV° ?) qui domine la côte. Le plan d'eau est grand et tranquille après le vent de l'extérieur. Sur la gauche, en entrant, une jetée et quelques maisons, l'office du tourisme, un restaurant et le bureau du parc entre autres. Un peu plus loin, au fond de la baie, un deuxième hameau : l'ancienne caserne transformée en auberge. Une deuxième jetée devant l'ancienne ferme de l'île.

Il faudrait conter l'histoire de l'île, ses premiers habitants, les raids des corsaires et les colonisations, les 9000 prisonniers français du début du XIX° dont une minorité a survécu à ce qui passe pour le premier camp de concentration connu. Un monument minable rappelle le drame et l'indifférence des gouvernants des deux pays. Une histoire racontée ici :


Nous avons marché bien sagement par les chemins autorisés, pas si nombreux, sommes allés voir le phare sur la côte sud, les lézards noirs endémiques un peu partout, les puffins eux aussi endémiques, les deux tombes byzantines, les cabanes des français, le castell, la pinède... Il n'y a pas grand chose à voir d'extraordinaire ; c'est peut-être en partie ce qui fait le charme de l'endroit malgré toutes les interdictions.

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