mardi 25 octobre 2022

Marchroutka ( minibus) vers Kutaisi

Nous quittons le logement après, dans l'ordre, une bonne averse et un petit déjeuner. Les chaussures sont encore mouillées,c'est pas trop top.

A la gare routière qui ne ressemble pas à grand chose. On la reconnaît aux attroupements de minibus dans la zone. Nous sommes rabattus vers un premier Ford Vito qui, on nous l'assure, partira dans 10 minutes. 20 minutes, pas d'autre client, on nous transfère dans un bus un peu plus grand et l'attente pourra recommencer. Un peu plus d'une heure d'attente et nous partons enfin.

Le banlieue de Batoumi, puis la grande baie ourlée d'une plage de galets. L'ambiance fait assez mer du Nord avec ce temps gris. Le soleil semble percer les nuages progressivement quand nous sommes au Nord de Batoumi. Le conducteur ralentit à tous les arrêts de bus pour pêcher du passager.


 

Hors agglomération, c'est un paysage de verdure et de maisons disséminées dans les collines, des vaches se baladent en liberté. Radio du bord : pop géorgienne puis italienne ou espagnole. Le chauffeur nous semble modérément attentif, assez occupé par son téléphone. Après, les virages vont changer la donne avec les deux mains pour le volant, jusqu'à la plaine où nous longeons la voie ferrée. Les passages à niveau sont souvent gardés. Et le gardien, eh bien il attend. On attend beaucoup en Géorgie, les transports, les trains, les gens, les clients....


 Dans le bus, les gens manipulent leur téléphone. Ils jouent, regardent des vidéos et communiquent beaucoup. Cela dit ça leur permet de prévenir qu'ils arrivent puisque les horaires sont assez souples et les arrêts pas toujours bien définis.


Le soleil perce enfin à mi chemin de Koutaisi. Nous avons un tronçon d'autoroute parcouru à vive allure. Ça se termine assez vite. Très rapidement un autre passage à niveau (gardien dans sa cabane, passage au pas) puis arrêt à une aire composée d'une station service et un snack rapide. Nous y mangeons un roulé à la saucisse bien gras mais chaud.  Les toilettes n'ont pas d'eau courante. La dame qui les entretient circule avec un seau à la main après chaque usager ! Je ne sais pas trop à quelle heure on arrivera. Il est déjà 12h45.

Ce sera bientôt : un quart d'heure après avoir longé l'aéroport moderne, nous entrerons dans les faubourgs de la ville entre des rangées de garages et de casses de voitures de chaque côté de la route. L'effet est particulier. L'esthétique est complétée par les immeubles de style soviétique mais nous nous arrêtons dans un moment, au McDonald... C'est la gare routière, ou plutôt une des gares routières de Koutaïsi.



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