mercredi 19 octobre 2022

L'arrivée à Istanbul

Tout le monde descend du bus à Taksim. Nous sommes dans le quartier animé, très occidentalisé, de la ville. A neuf heures du soir, les gens se promènent dans les rues semi piétonnes, les restaurants sont pleins, les terrasses bien agréables.
Nous marchons avec plaisir, bien contents de nous dégourdir les jambes après un peu plus d'une douzaine d'heures de voyage assis. Et puis les odeurs. Un père de famille lesté des huit passeports de sa famille très féminisée nous avait promis un séjour gastronomique à Istanbul. Les rues sont parcourues d'effluves appétissantes. 


Ça se gâte un peu en s'éloignant de Taksim. Les trottoirs sont plus branlants, ls maisons moins soignées, les lumières plus parcimonieuses. Des vendeurs de rue ont remplacé les restaurants, ils vendent dans des petites camionnettes, sur des charrettes, une valise ou une cagette posée sur le sol, des repas rapides, des montres, une part de moules accompagnée de quartiers de citron. Quelques parfumeries proposent leurs produits. Des grands mères voilées font la manche. Une petite fille assise par terre a cessé depuis un moment de jouer de la musique, sa caisse est vide, elle rêve les yeux dans le vide.
Nous circulons dans des ruelles un peu défoncées où certaines boutiques sont encore ouvertes. Le smartphone nous mène jusqu'à notre immeuble après une vingtaine de minutes. Il est tard mais la boulangerie est encore ouverte et Nadine parvient même à acheter du beurre juste avant la fermeture du Carrefour Market voisin.



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