samedi 15 octobre 2022

Georgie etc


Cet automne, nous avions imaginé partir en Italie (les îles, la Sardaigne, la Sicile) et puis lundi au yoga, une réflexion pour nous inviter en Géorgie. Une politesse ? Une invitation bien assumée ? L’idée se médite et, pourquoi pas, on pourrait même partir à trois si Doryce abandonnait sa chatte quelque temps. Nous nous retrouverions là-bas. Pour notre part, ce serait possible. L’avion ne serait pas plus onéreux que les trajets prévus en ferry.

Georgie etc, mais quel voyage ?

Nous commençons à l’organiser dans la vraie vie. Enfin, la vraie vie, c’est discutable, nous en sommes encore au stade numérique. Le billet d’avion vers Istanbul, le parking de la voiture qui nous attendra à Lyon, et même notre hébergement en Turquie sont réservés. Départ mardi 18 octobre et retour en novembre sans date précise parce que notre préparation s’arrête en Turquie. Le billet d’avion est un aller simple. A partir d’Istanbul, nous envisageons le car jusqu’à Batoumi en Géorgie. C’est plus écologique et devrait se révéler nettement plus économique.

Carte de la Turquie - Relief, Administrative, Régions, Climat

 Pour le reste, eh bien on verra. Doryce devrait nous rejoindre et ses dates d’avions nous imposeront d’être à Tbilissi. Et puis nous souhaitons aller aussi en Arménie, d’autant que Hoëlenn semble bien partante pour nous y accompagner.

Arménie: situation générale

De l’Arménie, nous ne savons pas beaucoup plus que pour la Géorgie, si ce n’est que la position de ce petit pays entre l'Azerbaïdjan et la Turquie ne fait pas rêver quand on habite le Haut Karabagh. Et puis les habitants discutent entre eux en Arménien, ce qui ne nous arrange pas, d’autant que leur seconde langue serait le Russe. A part des militaires aux aguets, on y trouve des montagnes, des frontières pas évidentes, des lacs et des monastères. 

Carte de l'Arménie - Association pour la recherche et l ...

En Géorgie, Batoumi serait une station balnéaire assez tranquille hors saison avec la mer Noire pour baigner des plages de galets, des bâtiments anciens noyés dans des immeubles de front de mer, une gare routière à six heures de Tbilissi et vingt d’Istanbul et un temps très clément. Tbilissi, c’est la capitale où il y a tout à découvrir, et Koutaïssi est le chainon manquant entre les deux, accessoirement la troisième ville du pays.

Carte Géorgie : Plan Géorgie - Routard.com

En ce qui concerne Istanbul, une étape nous semble évidente parce que les vols depuis Lyon privilégient cette escale. On ne va pas passer sans rien voir ?

Visiter la ville d'Istanbul en hiver: récit de notre voyage

Mais on y va

Mercredi 5 octobre, ça y est, nous avons choisi notre itinéraire, esquissé à grands traits notre emploi du temps et réservé nos déplacements entre nos lieux de séjours.

Euratlas Periodis Web - carte de Géorgie en l'an 2000

Notre itinéraire d’abord : Lyon par la voiture dont le parking est réservé à partir du 18 octobre, Istanbul pour trois jours et le bus vers Batoumi en Géorgie. Nous avons prévu trois jours dans l’ouest dont deux à Batoumi avant de retrouver Doryce le 27 à Tbilissi. Toute cette partie est déjà calée. Nous savons aussi que nous irons en Arménie avec Hoëlenn, sans doute en bus parce qu’il est difficile de louer une voiture qui puisse franchir la frontière depuis Tbilissi. Retour à Tbilissi, Doryce partira le 6 novembre pour Paris et nous aurons encore 3 jours avant de nous envoler pour Athènes, le 9.

Le dernier avion est plus problématique que nos autres transferts : pour revenir d’Athènes vers Lyon, ce n’est pas si évident que nous l’imaginions, il faudra faire un détour par Londres avec une compagnie super low-cost et neuf heures de trajet. Nous devrions être de retour le 12 novembre au soir, retrouver la voiture et cingler vers l'Auvergne dans la nuit. Nous ne sommes pas de vrais voyageurs puisque nous envisageons déjà notre retour.

Les hébergements sont réservés avec AirBnb jusqu’à notre premier séjour à Tbilissi, hors une nuit dans l’ouest que nous pourrions passer à Koutaïssi ou Batoumi. L’Arménie n’est pas du tout organisée, ainsi que le deuxième séjour à Tbilissi. Peut-être en profiterons-nous pour une balade en Géorgie en voiture de location ?

Nous avons aussi réservé un logement pour nos deux jours à Athènes. Les dépenses engagées sont conséquentes, il vaut mieux pour nous que nous évitions le Covid avant de partir, par exemple. Surtout après les quelques galères, les exaspérations dues, en désordre, à la lenteur de notre connexion à Internet, aux tracasseries commerciales des agences de voyages en ligne ou des compagnies aériennes qui rivalisent d'imagination pour plumer le client, aux documents à compléter, aux renseignements cachés. Et on ne va que dans des endroits plutôt classiques. Là, j'attends depuis quelques dizaines de minutes de pouvoir nous enregistrer sur Mytrip. La roue tourne, cette petite roue qui est sensée faire patienter, moi elle m'excite.

Préparatifs

Nous aurons un sac à dos chacun, acheté pour l’occasion. Le bagage de cabine nous parait aller de soi : simplicité des procédures à l’aéroport, économie. Notre valise risquait d’être bien encombrante dans les rues d’Istanbul. Les sacs vont nous imposer une diète de bagages. Les vêtements, c’est assez facile à choisir, mais les chaussures ? Et que prévoir contre la pluie ?

Les livres, c'est plus facile, ils seront lus sur tablette ou téléphone. Tiens, le téléphone justement : il est temps de changer d’abonnement. Free permet de conserver l’accès à Internet dans les quatre pays à défaut de bénéficier des communications “voix”. Ça nous évitera de chercher des cartes locales pour trois ou quatre jours sur place. Et puis faire le plein de gasoil pour la voiture en ces temps de grèves dans les raffineries.

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