dimanche 23 octobre 2022

Samedi et dimanche, en bus

Notre position à trois heures du matin...

Dimanche en fin de matinée... C'est un long trajet en bus depuis 15 heures samedi. Nous sommes d'abord partis en minibus, avons attendu le bus pendant un heure (ce sera une habitude). Et là, nous nous sommes rendus compte que j'avais réservé la plus mauvaise place à bord, à côté de la porte arrière (qui est en réalité au milieu). Il n'y a pas de place pour les pieds et il n'est pas possible de changer.  Notre cicéron ne le veut pas - et il ne rigole pas, le bougre. C'est parti jusqu'à midi dans l'inconfort. 


 Heureusement, le bus s'arrête à intervalles réguliers, à peu près toutes les trois heures, dans des aires plus ou moins développées, en tout cas des endroits où on peut aller aux toilettes, manger un peu.
La température va baisser progressivement jusqu'à trois degrés (brr...) puis la situation va progressivement s'améliorer en longeant la mer Noire. Bon,, le froid, on en souffre seulement aux arrêts quand on se dégourdit les jambes.


Malgré ces arrêts, les douleurs se font sentir et le manque de sommeil ne fait pas passer le temps plus vite. Donc on a sommeil, des douleurs un peu partout, des bagages assez lourds mais maintenant nous sommes en Géorgie, Batoumi n'est plus qu'à 15 kilomètres de la frontière.


Cette frontière est compliquée à loisir.  Détaillons le programme : le bus arrive en dépassant des centaines de camions en attente sur le côté de la route. Tous les voyageurs descendent, empoignent leurs bagages et marchent, marchent dans de longs couloirs, passent à pied les douanes turque puis géorgienne - la douanière géorgienne m'a dit bonjour et et au revoir en français avec un grand sourire.  Arrivés de l'autre côté, on se cale dans un coin du parking et on attend le bus qui, allez savoir pourquoi, aura mis bien plus longtemps à passer la frontière que ses passagers.

Il est un peu bordélique, le parking, mais on y trouve des bureaux de change où je me débarrasse des liras turques que je convertis en laris géorgiens. Et on voudrait que je ne m'y perde pas !

Immatriculations turque et géorgienne

Je m'aperçois que je n'ai pas du tout détaillé plus de 1000 kilomètres de paysages turques mais une grande partie du trajet s'est faite dans la nuit. Des lumières, il y en avait. J'ai désormais l'impression que la Turquie est essentiellement urbaine ! Et la mer Noire, un encombrement de villes étalées, de ports, de raffineries, et au milieu de tout ça, on case même des villas, des villégiatures qui n'ont accès à la mer que par de rares souterrains sous la voie rapide. C'est assez repoussant mais des hôtels prétendent le contraire, ils en savent plus que moi qui suis de passage dans mon fauteuil. Quant aux ports, ce sont de grands bassins à peu près vides, d'après mes observations.


 





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