mardi 5 août 2025

Kyoto

 

Nous nous sommes levés tôt mais seulement selon nos propres critères parce qu'il y a déjà foule sur les routes à Osaka et nous roulons entre des files de voiture jusqu'à Kyoto. C'est toujours la ville qui continue et les deux villes forment une énorme masse urbaine plus ou moins développée en hauteur.


Ici, comme dans tout le Japon, les gens s'occupent soigneusement de leur extérieur.


Premier arrêt dans un petit parking payant repéré par Do. L'allée de Tori est à dix minutes, la chaleur très supportable à 7 heures et demie et - surprise - il y a déjà plein  de visiteurs en pleine forme.

A côté du temple, des grues en origami. Ces guirlandes qui peuvent rassembler de milliers de pliages sont des prières.




IL y a du monde. Pour la première fois, les toilettes, ce n'est pas vraiment ça.


Tout ce monde et tous leurs idiomes d'un peu partout. Ils feront moins les malins quand il s'agira de grimper dans ces allées de Tori  qui montent, qui montent... Ça donne l'impression d'être dans un petit train dont les voyageurs assureraient la locomotion.



Balayage, entretien...








De ci de là une boutique propose des rafraîchissements : des propriétaires auparavant désespérés qui ont su profiter de la manne ?

En haut, trois sanctuaires dédiés à Inari protégée par les renards, des amoncellements rocheux que les Tori modèle réduit et les bavettes des renards colorent de rouge quand le soleil perce les feuillages.














Un détour par la forêt de bambous - c'est toujours un peu magique une forêt de bambous - procure de chouettes occasions aux moustiques du coin. On redescend...













J'ai admiré ce verrou, simple, efficace.

Faites attention aux enfants qui pourraient voler sur la route !

Dans quels pays peut-on proposer un magasin en libre service ?
https://fr.shibori.jp/history
Une visite au musée du Shiburi, inventé à Kyoto, deux centre de fabrication à Kyoto bien sûr et vers Nagoya. Superbe accueil au musée, plein de beaux tissus réalisés à l'aide de cette technique de pliages, nuages (ça se dit ?) et teinture. Une technique connue ailleurs dans le monde mais ici mise en œuvre dans une rare débauche de minutie et de contraintes qui en faisait une oeuvre réservée à l'élite fortunée de l'époque. 



Enfin et un peu plus loin mais sans bien sûr quitter la mégapole et ses artères, Uji shi et sa rue du thé puisqu'il est trop tard pour visiter le temple dédié. Les amatrices de thé ont magasiné dans un choix démesuré auquel je ne comprends pas grand chose.


En haut des caisses à thé, en bas la statue de Murasaki Shikibu, l'autrice du Dit du Genji, souvent considéré comme le premier roman.



On termine par une fleur de lotus ?



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