Dans ce temple assez classique, deux éléments plus singuliers. D'abord un vieux camphrier tout tordu, sacré parce qu'entouré par une corde.
Et puis un pratiquant de iaido venu faire dans la cour le long kata qu'il avait mis en point après une bénédiction dans le temple. Nous discutons un moment, il nous indique son école et le maître de cette école.
Une bien belle surprise.
Un autre camphrier est à découvrir un peu plus haut. Il semble qu'il ait 3000 ans. Il est tellement imposant qu'il n'est pas question de le prendre en photo. Le chemin des pèlerins passait à travers le tronc.
Nous partons avec l'idée d'explorer un peu les îles. Il pleut, la température est bien redescendue, les lointains sont brumeux.
Plus loin, ce sera un musée du go.
L'occasion de s'apercevoir qu'un sac a été oublié ! Nous sommes encore tout proches et l'aller retour est fait en un peu plus d'une heure ce qui nous laisse largement le temps d'aller voir Tomonora, un port de pêche qui aurait servi de modèle au dessin animé Ponyo sur la falaise.
Le bourg est joli, plein de vieilles maisons et la mer pas toujours bien visible derrière la digue contre les tsunamis.
Ces digues en béton sont fréquentes sur les côtes de l'archipel, épaisses en béton armé, elles sont parfois trouées d'une porte renforcée en acier ou en inox. Ici, la photo a été prise ailleurs mais je n'en ai pas pris à Tomonora.
Nous nous attardons dans les rues malgré la pluie et nous visitons Tomonotsu, une ancienne fabrique de kimonos puis de filets de pêche avant d'être reconvertie en entrepôt. Tiens il y a même la cabine téléphonique de Totoro !
De vieilles images de la baie
A l'arrivée à Onomichi, nous sommes tout à fait humidifiés. Il aura plu toute la journée - et ça empire le soir. Dire qu'on aurait pu passer ces feux jours en vélo si nous n'avions pas eu de problème de pneu.
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