Et quand le couvert forestier laisse la place, les arbustes, les lianes, les herbes, les mousses même reprennent l'espace.
Quoi qu'on ait abandonné dans un coin, les plantes s'en empareront doucement dans ce climat humide et chaud.
C'est un paysage de vallées encaissées où le train et la routes se fraient un passage difficile dans la pente.
En bas, la rivière a ce bleu des torrents de montagne et un débit pour plaire aux pratiquants de rafting. Des pilotis soutiennent les maisons du côté du vide.
Bien sûr, nous sommes attirés par ce qui peut se découvrir un peu plus loin. Bien sûr, nous roulons trop. Il faudrait savoir s'arrêter, marcher davantage, et ailleurs que sur les bois disjoints de ce pont de lianes sympathique.
Mais comment résister à l'attrait de cet endroit ? Comment éviter le petit restaurant d'à côté (grillades de poisson) ? Comment dédaigner ces méandres ?
Et on aura roulé plus de quatre heures entre Takamatsu et Imabari parce que cette vallée isolée était là.
C'était bien.
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