vendredi 2 juin 2023

Bonifacio


Ca fait très longtemps que nous n'étions pas retournés à Bonifacio. Et nous avons eu tout un tas de bonnes raisons pour y aller :
- le vent ne voulait pas nous laisser aller vers les îles de la Sardaigne. On avançait bien mais pas tout à fait dans la bonne direction ;
- la calanque de la Catena, juste avant le port proprement dit, dispose d'un mouillage organisé moins cher ;
- avec l'annexe, on peut aller acheter ce qui nous manque : du gasoil, de l'eau, quelques provisions (un minimum parce que les prix à Bonifacio sont... particuliers)
- il est temps de faire un peu de lessive ;
- enfin, la ville nous a laissé un bon souvenir.

Pas seulement à nous. C'est la foule à Bonifacio, en bas autour du port, en haut vers la citadelle, sans doute dans les environs mais nous sommes à pieds et n'irons pas très loin.


En bas, c'est la fête, les restaurants à l'aise sur les quais, les gens qui se baladent, ceux qui vont monter dans une des multiples vedettes qui proposent des croisières rapides dans les environs.


En haut c'est le tourisme quand on porte plutôt des baskets pour déambuler dans la vieille ville, faire les boutiques à touristes et les restaurants coincés dans les ruelles.

Les immeubles gris compensent en hauteur le peu de place, les rues restent assez sombres d'autant que le jour manque de soleil, les batiments historiques s'appuient sur leurs voisins, tout est resserré et d'un coup l'horizon s'ouvre sur la mer, le panorama s'offre largement depuis le haut des falaises.

Entre les deux, la pente fait souffrir ceux qui ont perdu l'habitude de l'effort physique, à moins qu'ils n'aient choisi d'aller se garer tout au bout. C'est étonnant de voir que la voiture ainsi privilégiée alors qu'on la bannit de noubreuses villes.


D'ailleurs, au bout, on peut trouver aussi une crèche moderne avec une aire de jeux et un cimetière aux allures de village de vacances.


Bonifacio s'enorgueillit de son passé de citadelle imprenable et autonome, de son port protégé par un fjord resserré, de sa situation sur le trajet des routes maritimes. C'est une chouette ville et tout le monde semble le savoir.

Une petite bande d'adolescents occupe la laverie onéreuse où nous faisons notre lessive. Ils chahutent un peu, s'assoient éventuellement dans les tambours des machines, s'ennuient sans doute, s'avèrent  plutôt sympas, tout comme nos voisins de la Catena, une petite communauté. L'été, quand le port est saturé, ça doit être l'enfer.

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