Ah oui, j'oubliais de préciser qu'on roule à gauche. Le volant est à droite et la carrosserie à gauche prend ses aises tant que le gabarit de la voiture n'est pas intégré. La boîte automatique et le radar de positionnement sont bien pratiques.
Mais ici on prend son temps pour se garer, et personne ne s'en offusque.
D'ailleurs, les artères devenant immanquablement des rues de plus en plus étroites, il faut bien reconnaître que les petites voitures locales prennent tout leur intérêt. Alors on fait encore plus attention et le passager reste actif.
D'autant que l'étroitesse des rues se complique avec les obstacles qui empiètent sur la chaussée : poteaux électriques, vélos mal garés, poubelles parfois.
Et puis il y a les vélos. Ceux-là roulent dans contraintes et surprennent les piétons et les conducteurs. Il faut les comprendre : ils ne vont pas mettre le pied à terre à chaude fois. Non, alors il vaut mieux ne pas faire un pas de côté sur le trottoir et laisser passer sur la route, et dans les ruelles eh bien c'est pareil, ils sont là, nombreux et ils roulent et on s'adapte.
On s'adapte également quand notre ruelle, désormais exiguë est déjà occupée par un véhicule qui vient déposer quelque chose, attendre quelqu'un. On va demander le passage, l'autre manœuvre volontiers et et les suivants attendent sans moufter.
Puis on peut s'insérer dans la dernière ruelle en marche arrière parce qu'il n'y a pas la place nécessaire pour faire demi tour. Mais ce n'est pas une impasse : la rue continue, trop étroite pour une voiture mais adaptée pour un vélo.
La circulation se déroule sans agressivité, le klaxon est silencieux, et c'est peut-être ça qui rend la conduite plutôt agréable en dehors des petites rues.
Sur les autoroutes par exemple, on retrouve cette absence d'agressivité. Si les conducteurs prennent quelques libertés en ce qui concerne les limitations de vitesse et le choix des files, leur conduite reste toujours courtoise et assez attentive.
Mais il y a du monde et les ralentissements peuvent être longs aux abords des villes. On n'entend pas d'avertisseurs, on patiente, vivent la climatisation et la boîte automatique. Je suis fan de cette dernière : manœuvres, démarrages en côte. Et sous le soleil par 38 degrés la clim est nécessaire.
J'imagine la situation si nous n'avions pas pris la carte d'abonnement au télépéage. Là, on passe comme à peu près tout le monde à 25 km/h sous les portiques des péages - nombreux et proportionnellement plus onéreux que l'essence.
Parce que nous empruntons l'autoroute quand nous le pouvons. Les routes prennent souvent beaucoup plus de temps. Dans ce pays montagneux jusqu'à la mer, les ouvrages d'art sont nombreux. De longs tunnels succèdent à des viaducs pendant que les routes sinuent où elles peuvent dans la forêt bien pentue.
Et quand on s'arrête, on trouve des parkings souvent payant avec ce système : une plaque se soulève et empêche le départ tant qu'on n'a pas payé.
Que de belles choses !!!! La plus belle c'est Doryce et nous voulions tous les quatre lui souhaiter un joyeux anniversaire.J'espere qu'elle aura droit à un bon gâteau. Nous lui faisons plein de bisous 😘😘😘
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