samedi 30 juin 2018

Ilot Colom et Es Grau

Voilà un article en retard. C'était avant Addaia. Mais comme je l'écris après parce que le vent et la mer s'y sont mis tous les deux pour me donner du temps...






Es Grau, c'est un petit bourg entre Mahon et Addaia (tout le monde a suivi la chronologie ?), au fond d'une baie, avec un petit port pour les embarcations.


Le côté de la baie est bien préservé, joli tout plein avec ces maisons intégralement passées au blanc. On n'y croise pas trop de monde, les touristes se réservant pour la plage et la réserve S'Albufera dont la lagune est toute proche.


Un chemin nous mène dans un paysage tout à fait exceptionnel. Nous avons l'impression de nous trouver loin de la mer, au milieu de toute cette verdure.



Le sentier continue longtemps. Dommage que nous ne puissions pas passer la journée en randonnée, mais nous n'avons pas assez confiance dans le mouillage pour abandonner le bateau trop longtemps.


Et l'île Colom, dans tout ça ? Eh bien, il faut revenir au mouillage, puis filer en annexe là ou sont concentrés les bateaux et regarder à droite. Entre les oiseaux et les deux plages, une île... privée. Achetée par un américain, d'après Wikipedia. On n'a pas visité malgré la beauté du lieu, vu de la mer. Mais les oiseaux nous laisseraient-ils approcher ?


vendredi 29 juin 2018

Addaia


L'approche de la cala d'Addaya est presque champêtre avec des maisons blanches derrière le quai ou les pontons que nous longeons un long moment. Le port est le seul endroit urbanisé de la calanque. C'est sympa, petit, avec une terrasse où les gens boivent un pot en regardant le plan d'eau, un îlot couvert de végétation et une petite maison pour loger quelques uns des canards pas farouches qui fréquentent le lieu, un bureau du port assez discret et un chantier naval.
 
 
Le reste, c'est plus haut, vers le bourg aux maisons blanches assez classiques. Quand la vue se dégage, c'est plus exceptionnel. La côte rocheuse est découpées en îlots, calanques, failles et avancées avec des roches à fleur d'eau qui nous ont obligés à un trajet compliqué pour rejoindre le mouillage. 

Et puis il suffit de descendre sur le versant ouest pour trouver une autre cala aménagée de manière plus sommaire. Ici, les maisons au raz de l'eau bénéficient d'une terrasse et d'un salon de jardin, puis d'une bande de terrain plus ou moins herbeux et d'un ponton pour amarrer une embarcation. Il y a pire. D'autant plus que tout n'est pas urbanisé et il reste des bosquets de pins pour améliorer l'environnement.


A propos d'environnement, nous sommes aussi allés nous balader dans la lagune. Avec le calme, les trois garages à bateaux qui ne dénaturent pas le paysage, la végétation qui descend des collines au ras de l'eau, on se croirait dans un lac de retenue, en Auvergne pourquoi pas ?
 
 


jeudi 28 juin 2018

Le temps qu'il fera

Sur l'eau, c'est une affaire d'importance. On s'abonne à des flux d'information, on va pêcher à la source, on se transmet les bons coups en matière de prévision.
 
 
C'est si difficile à cerner, le temps qu'il va faire. C'est délicat, ça se joue de la logique qu'on a cru discerner. On a pensé au vent, on a oublié la brise, on a négligé la houle. C'est comme ça qu'on dort mal dans un bateau chahuté. 
 
Ou alors, on veut être le plus fin, passer avant la renverse, jouer au plus malin. Et on n'a pas vu l'indice de probabilité d'orage qui flirtait avec des hauteurs indécentes. C'est comme ça qu'on se retrouve pendu à l'étrave à tenter de remonter son mouillage quand la mer est méchante, quand on se dirait qu'on n'a rien à faire ici, si on avait un peu de temps pour réfléchir. 
 
Anticiper. On essaie, on se plante. Il y a des situations qu'on maîtrise, faciles. Il en est d'autres où on voudrait mettre la main sur un météorologue, un vrai, qui maîtrise les paramètres méditerranéens et rassure le plaisancier.
Pour de la plaisance plaisir, quoi...
 
Alors on scrute, on va chercher l'info, on y passe un temps fou depuis les progrès du numérique en matière de prévision et de mise à disposition des informations. C'est si précis que ça peut devenir contradictoire - et stressant.
 
Alors, on s'abonne, on cherche...

Mahon


Les ports de Mahon occupent un fjord immense sur la côte est de Minorque. C'est très divers : grues et containers, touristes et quai aux croisières, proche de la ville touristique, quais pour la plaisance, d'autres pour les petits pointus et les cafés au bord de l'eau... Il y a aussi, et c'est étonnant, des entreprises qui voisinnent les restaurants.

Et les touristes se retrouvent souvent en haut, vers la vieille ville où les rues, les monuments, quelques marchés attirent à conditions d'être pourvus en tables à tapas. Exemple du marché aux poissons, superbe galerie autour d'une cour intérieure, relégué à la moitié de son espace originel.


Mahon, c'est aussi une ville moderne avec des rues et des vraies gens, même que certains parlent anglais sans accent, ouvrent des fenêtres à guillotine et profitent de la vue depuis leurs bow-windows.

Un magasin assez surprenant avec son bric à brac poussiéreux :





A une cala de distance, Es Castells est un petit port petit port très méditerranéen d'aspect : façades blanches, quais pour les embarcations,  terrasses, la ville qui grimpe en arrière plan. De plus, c'est très calme le matin, donnant l'impression trompeuse d'un endroit un peu déserté.

La ville est plutôt sympathique avec certaines rues bordées de bâtiments à deux étages. Quelques anglais font leurs courses. 

La rive nord semble plus résidentielle. Nous n'y sommes pas allés. Les bords de l'eau, les îles, portent les traces du passé militaire de l'endroit.
Visite de La Mola, rade forteresse de l'entrée du fjord de Mahon.  

Il s'agissait de réserver la place face aux anglais et français qui s'affrontaient au 19ème siècle. Pas question qu'ils remettent le pied sur Minorque pour parfaire leur duel. Donc le fort fut construit, immense, dissuasif sans doute, inutile peut-être, obsolète rapidement devant l'évolution de l'artillerie. 


Alors on s'en est servi pour un peu tout : entraînement ou prison, on a un peu bricolé.  Il en reste un vaste espace à visiter dessus dessous plus ou moins entretenu.
Dessus, on voit les fortifications, la mer, les canons les bâtiments, pénitencier, casernements, entrepôts et réserves.  Dessous, les centaines de mètres de galeries qui guettaient sur les douves sont étonnantes. 
 Sur cette photo, notre mouillage et l'île du Lazaret, pris depuis la Mola.

dimanche 24 juin 2018

La côte sud de Minorque

Traversée depuis Pollença


Nous avions prévu une journée pétole, tout au moteur mais nous avons eu la patience de supporter des moments à moins de 3 nœuds (enfin, nous étions parfois réfugiés à l'intérieur pour ne pas voir ça !)  puis le vent a été coopératif à partir de la fin de la matinée et nous avons accéléré progressivement jusqu'à 5 nœuds à l'approche de Minorque. Sous le vent de l'île, on pouvait aller plus vite mais il s'agissait plutôt de trouver un point de chute. La cala que nous envisagions était barrée en grande partie par des bouées de protection des plages, nous avons donc continué jusqu'à Son Saura.
 
C'est très joli, avec des fonds moitié sable moitié posidonies, une grande plage très fréquentée, une autre couverte de dépôts des herbiers échoués en épaisseur, des côtés rocheux surmontés de maquis et des pinèdes en arrière plan.

Son Saura


 
Balade sur la grève sur des paysages marins de toute beauté, une eau transparente servie par des fonds variés, herbe, rochers, ou sable ; et des rochers dentelés par l'érosion.

 
Vent de sud aujourd'hui.  Nous ne sommes pas abrités mais faisons confiance à l'ancre. On reste. Si on partait, il faudrait aller assez loin se mettre à l'abri, changer donc de coin et manquer la découverte de cette côte. Et puis nous partageons la soirée avec Paul et Marie-Christine. Nous discutons à propos d'un poisson inconnu qui tourne sous la coque et serait même un peu agressif. Un baliste, d'après eux : un poisson des mers chaudes dont le nid serait peut-être proche. On voit aussi au moins deux espèces de raies.

 
Quand le vent se sera calmé, nous aurons ainsi le temps d'une grande promenade jusqu'au village, un peu plus de 3 heures aller retour en marchant d'un bon pas et en se trompant de chemin de temps en temps, surtout au retour quand il s'agit de (re)trouver le sentier le plus direct et éviter les indentations de la coque suivies par le sentier des chevaux.
 

 
Nous aurons ainsi longé des longs murs qui limitent des champs où un paysan range des ballots de paille, apprécié l'ombre des pins ou le soleil direct au milieu du maquis, retrouvé les criques rocheuses à l'eau claire jusqu'à la curieuse cabane blanche de la Cova dels Pardals (pas trouvé beaucoup d'infos sur le lieu). 
 
 
A quelques mètres, un escalier permet de descendre dans une grotte aménagée en bout de cala jusque sous la maison.
 
 
Une barque peut se glisser dans un passage étroit entre deux quais, sous une trappe qui ouvre le plancher au dessus. C'est discret depuis la mer, insoupçonnable depuis la grève.
 
 
Nous ne sommes pas allés jusqu'au port de Tamarinda. C'est peut-être une erreur, il aurait sans doute été intéressant de voir ce bourg mais nous nous sommes contentés des quartiers résidentiels autour de Cala Bosch. En plongeant dans le premier supermarché, nous nous sommes dispensés de la suite en alourdissant le sac.
 
 
Le soir, nous nous sommes retrouvés à trois bateaux. Voilà qui nous change de notre autarcie subie depuis un mois. 

Nous rentrons assez tard dans un bon clapot provoqué par un vent du sud plus important que prévu. Heureusement, ça se calmera dans la nuit pour le nord prévu demain, assez fort en journée.


Mitjana


Un certain nombre de contraintes vont organiser notre journée :
- nous avons envie de partir
- le vent est prévu de nord, avec des rafales assez fortes, d'autant plus qu'on va vers l'est
- il s'agit de faire avec le weekend qui va mettre sur l'eau plein de barques, pneumatiques, bateaux de location et baigneurs.
Donc, nous n'irons pas loin mais nous irons vite malgré un ris dans la grand voile. Nous visons la cala Mitjana qui semble jolie, sableuse au fond pour accueillir l'ancre dans de bonnes conditions dans les rafales de vent qui vont nous débouler dessus dans la journée. C'est réussi. Nous sommes seuls le soir quand le vent se calme et pouvons explorer les environs, pénétrer en annexe dans une grotte voisine, marcher sur les sentiers au dessus d'une ancienne carrière de pierres de taille, profiter de l'environnement paisible de l'avant saison.


Nous passerons la nuit à deux bateaux. Une belle anglaise est venue ancrer à côté.



vendredi 22 juin 2018

Balade roulante

Mardi 19 juin, location d'une voiture à Pollença, pour un trajet touristique dans l'île. C'est vrai qu'on est souvent frustrés, en bateau, de ne faire qu'effleurer les terres, d'en avoir un aperçu seulement marin. Un petit retournement de situation nous fait du bien.


D'abord le monastère de Lluc


Plusieurs bâtiments pour ce monastère à l'organisation rigoureuse. Le premier contact, c'est un parking aux barrières automatiques qui offre la place à 6 € ou la visite du monastère et la gratuité du stationnement pour 5 €. C'est pas de l'organisation, ça ?
 
De toutes manières, ça ne change pas grand chose : on visite assez librement le monastère, qu'on ait un ticket d'entrée ou non. Il faut dire que l'endroit est fréquenté : il a réussi à cumuler les visites des touristes avec les randonneurs qui passent la nuit dans les chambres et ceux qui viennent boire un pot, manger ou prendre une chambre d'hôtel. Il y en a pour tous les goûts et la religion n'est pas mise en avant. On vend aussi des produits locaux, on accueille avec des jardins entretenus soigneusement et surveillés parfois par la statue d'un ecclésiastique, des toilettes d'une propreté d'hôpital, une ou deux expositions et ces bâtiments dont la forme austère est égayée par la couleur claire de la pierre.
Le messe est à à 11 heures : on est les bienvenus si on veut entendre les chœurs d'enfants.
Parce que c'est aussi une école, un collège, avec un environnement isolé mais très chouette. D'abord le milieu naturel avec la sierra tout autour, ses sommets et, plus proches, ses forêts. Un jardin d'acclimatation nous a beaucoup plu : son unique sentier sillonne dans une humidité savamment désordonnée au milieu des chants des grenouilles. Juste à côté, la piscine en plein air. On retrouve la rigueur. Vestiaires, entretien, plage de baignade, c'est un vrai bassin municipal où on pourrait s'entrainer.


Le musée était fermé : pas de chance. Les chèvres étaient, là, sous le couvert de chaque côté de la petite route.


Les petites routes de la Sierra Tramuntana


On passe par des routes tortueuses à souhait, avec des virages à prendre en première et des points de vue à rechercher entre les pins. Les plantations d'amandiers et d'oliviers sont toujours organisées en terrasses dont les murs ne semblent pas aussi entretenus que dans la région de Soller. De temps en temps, une maison isolée, un bourg dans la vallée...

Alario, par exemple. Le tourisme n'a pas tout transformé dans ses rues étroites. Les petits immeubles à deux ou trois étages sont bien ternes et la vie ici ne semble pas très gaie. La place regroupe la plupart des terrasses et des visiteurs. Des hôtels à collection d'étoiles sont installés dans des coins isolés aux alentours.

Le col d'Orient culmine à environ 500 mètres. Il a tout ce qu'il faut : un hôtel, l'isolement, la route étroite en lacets sur laquelle il est ardu de se croiser, des chemins de randonnées et des paysages de roches, de terre et d'arbres dans une ambiance de montagnes. La douceur n'est pas à sa place ici. Le bourg d'Orient tache de blanc le fond de la vallée et attire les visiteurs dont les nombreux cyclistes qui viennent suer à Majorque.

A quelques kilomètres, mais les distances sont courtes ici quand on les mesure en longueurs plutôt qu'en temps passé à circuler, Bunyola semble une petite ville d'ouvriers et de vieux, carrefour des routes qui quittent la sierra pour la grande plaine agricole du centre de Majorque. On va quitter les arbres pour le blé et la vigne, une chaleur plus aride où les bourgs vantent leurs vestiges archéologiques et on aime bien la tranquillité de leurs rues et les mères qui emmènent leurs enfants à l'école.

On va passer ainsi Biniali, Sancelles, Costitx, Sineu, Petra, s'arrêter pour un café à une terrasse qui vit pour le Mondial de foot. On va longer le parc naturel St Albufera, ses lagunes, ses roseaux, ses oiseaux pour aller vers plus spectaculaire : la presqu'île de Formentor jusqu'au phare. Les paysages aux collines abruptes qui plongent sur la côte indentée de multiples calas plaisent beaucoup : la moitié des nombreuses voitures sont des locations dont les conducteurs redoublent de précautions en croisant d'autres voitures de location. On entend toutes les langues habituelles des Baléares, sauf le catalan et le majorquin. Pour ça, il faudrait fréquenter les autres qui savent où s'arrêter pour rejoindre les rares plages tout en bas. De toutes manières, on reviendra ensemble vers Porto Pollença. Eux, je ne sais pas ce qu'ils vont y faire. Nous, on va se payer le luxe d'un supermarché en voiture !

lundi 18 juin 2018

Pollença

Dimanche
Balade à Porto Pollença ce matin, une petite ville bâtie pour le tourisme autour de son port gagné sur l'eau. Rien de bien extraordinaire mais nos quêtes sont particulières : fruits, pain, eau, poubelles. Éventuellement, une location de véhicule et une recharge de camping-gaz. Il nous faut aussi parfaire notre emploi du temps pour les prochains jours entre météo, port, location et balades.

Retour au bateau à l'autre bout de la rade pour l'après-midi. C'est dimanche. Les bateaux du coin passent ou viennent mouiller pour une baignade, des jeux dans l'eau ou une sieste. On remarque encore et toujours les vedettes capables de foncer dans les mouillages sans souci des remous causés. Ici, même les voiliers foncent au moteur. On a donc un clapot assez permanent qui s'atténuera le soir avec le départ des promeneurs du dimanche. 

Lundi
Nous prenons une place au port de Pollença et réservons une voiture pour demain. En attendant, ce sera un tour en bus à Pollença, à une dizaine de kilomètres du port : une ville plus "historique" avec des ruelles pavées, un calvaire et un chemin de croix pour aboutir  une chapelle plutôt réputée pour la vue qu'elle offre sur les alentours depuis une terrasse voisine. 
La montée directe est faite de centaines de marches qui longent des façades de maisons de tous styles. D'ailleurs, il arrive qu'on préserve seulement ces façades et qu'on refasse à peu près tout derrière.
Nous déambulons dans les rues de la vieille ville, nous snobons l'église ; le musée nous snobe car il n'ouvre qu'à 17h30 ; nous admirons l'olivier déformé qui voisine le pont romain ; nous prenons un "bain touristique" entre les terrasses et les magasins. Mais les gens du cru sont présents et pas absorbés dans la foule venue d'ailleurs, pourtant nombreuse. Ce sont les enfants qui rentrent de l'école, les anciens qui bavardent en groupes, ceux qui font leurs courses, les ouvriers des chantiers...

mercredi 13 juin 2018

Cabrera


Hein que la photo est paisible ! C'est le matin. Nous avons passé la nuit dans la rade de Porto Cabrera. Mais hier...

Hier, c'était speed ! On a sorti les voiles pour 28 milles, environ 50 kilomètres, avec le courant d'air qui allait bien, et largement plus d'un mètre de houle. Rien de reposant mais un trajet bouclé en un peu plus de 5 heures avec de jolies pointes de vitesse, mais pas de photo : le pont n'était pas très sec.

Alors, on est arrivés en début d'après-midi dans cette jolie rade. Nous sommes entrés sous le Castells, une tour de guet (du XV° ?) qui domine la côte. Le plan d'eau est grand et tranquille après le vent de l'extérieur. Sur la gauche, en entrant, une jetée et quelques maisons, l'office du tourisme, un restaurant et le bureau du parc entre autres. Un peu plus loin, au fond de la baie, un deuxième hameau : l'ancienne caserne transformée en auberge. Une deuxième jetée devant l'ancienne ferme de l'île.

Il faudrait conter l'histoire de l'île, ses premiers habitants, les raids des corsaires et les colonisations, les 9000 prisonniers français du début du XIX° dont une minorité a survécu à ce qui passe pour le premier camp de concentration connu. Un monument minable rappelle le drame et l'indifférence des gouvernants des deux pays. Une histoire racontée ici :


Nous avons marché bien sagement par les chemins autorisés, pas si nombreux, sommes allés voir le phare sur la côte sud, les lézards noirs endémiques un peu partout, les puffins eux aussi endémiques, les deux tombes byzantines, les cabanes des français, le castell, la pinède... Il n'y a pas grand chose à voir d'extraordinaire ; c'est peut-être en partie ce qui fait le charme de l'endroit malgré toutes les interdictions.

lundi 11 juin 2018

Week-end à Santa Ponsa

Une navigation essentiellement à la voile pour venir à Ponsa. La côte est très belle avec des falaises basses, des îlots abrupts pour terminer les caps et faire plaisir aux plongeurs et aux kayakistes.


Au loin, vers le nord, les sommets de la Sierra Tramuntana... Question cadrage de l'image, ça laisse un peu à désirer mais presque toutes les illustrations de ce blog sont réalisées au smartphone, alors il faudra attendre notre retour pour voir des photos plus travaillées...

Cala Ponsa est une immense baie qui va abriter de nombreux bateaux de balade ce weekend, ceux qui viennent se mettre à l'abri du temps d'est orageux. Pour nous, c'est aussi une escale technique avec l'accès à un gros supermarché pas trop éloigné, une boulangerie, une machine à laver ainsi que la possibilité de remplir quelques bidons d'eau. Tout ça est très précieux quand, comme nous, on va de mouillage en mouillage.

Les ports de la région, il vaut mieux les voir de loin. Ils coûtent une fortune et ne nous attendent pas spécialement. En général, ils semblent à peu près pleins. Nous devrons trouver un autre moyen si nous voulons visiter Palma. Quant à Porto Ponsa, c'est un fjord resserré qui a été aménagé pour y loger un grand nombre de bateaux ainsi qu'une zone technique et des locaux collectifs, tout ça entre les collines couvertes de petits immeubles et, plus loin, de pavillons. On a vu pire comme environnement.
Dimanche matin en milieu de matinée, les voiliers étaient de sortie à la queue leu leu pour une partie de plaisir dans la baie, le bateau de l'école de plongée rentrait, les kayakistes se préparaient, et l'ambiance était sympathique, d'autant que les vedettes étaient relativement absentes de ce mouvement. Si, il y avait bien un propriétaire qui lavait son pont à grande eau pendant plus d'une demi-heure. Il faut bien ça pour réactiver ce racisme à l'encontre des vedettes rapides et de leurs propriétaires que je persiste à considérer de manière générale comme des plaies.

samedi 9 juin 2018

Cala Portalls

Nous voici de retour sur Majorque, après une traversée à la météo orageuse.


Arrivés en fin d'après-midi dans la baie de Palma, nous stoppons à Cala Portalls, une jolie baie bordée de trois petites plages et un petit port assez discrets.


Côté sud, la paroi est creusée de grottes qui ont donné son nom à la cala. On a beaucoup creusé ici, pour bâtir Palma.




Et pas seulement pour la construction.





Balade à Eivissa

La baie d'Eivissa, est occupée par un immense port, ou plutôt des ports, de plaisance, pour les ferries ou les cargos... Un boulevard en fait le tour avec des voies pour les voitures, les vélos, les piétons, les sportifs et un espace vert assez agréable où les séries de pompes et le footing ont leurs adeptes.


 Le front de mer est occupé par des immeubles qui ont vue sur les ports de plaisance. On est bien dans le quartier de villégiature qui s'étend jusquà la baie voisine.


Au port, les touristes font la file entre les ferries et les bus ; les terrasses face aux quais sont assez calmes. Nous aurons visité la ville l'après-midi, puis le matin suivant. L'heure n'est pas aux folies.



Calmes aussi les ruelles en arrière du port. Nous sommes à 300 mètres des quais et les visiteurs sont généralement assis aux terrasses ou accoudés aux points de vue, plus haut.




Mais, plus étonnant pour nous, la montée vers la citadelle fait passer par des ruelles peu animées dont certaines n'ont même pas de boutiques ou de restaurants. On découvrira aussi dans la vieille ville un quartier plutôt prolo - zut, on dit populaire.


Point de vue depuis les remparts... La fonction panorama du smartphone n'est pas franchement maîtrisée.


En haut, bien sûr, on retrouve tout cet environnement : terrasses, boutiques, marché apprêté et hors de prix...

La cathédrale ne se visite qu'à certaines heures, bien sûr.


On découvre l'étendue de la ville. Le retour par les quartiers "neufs" nous montrera une ville plus vivante, avec de vrais habitants.