mardi 4 juin 2019

C'est fichu pour Carrare


Nous avions eu l'info par l'équipage de G, nous l'avons transmise à l'équipage de C, rencontré à plusieurs reprises depuis San Remo : c'est bien d'aller à Carrare et de visiter les carrières de marbre, par exemple. C & F l'ont fait, après notre discussion. Ils ont beaucoup aimé.

Ca ne sera pas pour nous. Sinon, la météo pourrait nous bloquer dans le coin pour une bonne partie de la semaine. Nous décidons de la devancer et de filer au sud, droit sur Capraia, à 61 milles, ce qui représente une quinzaine d'heures de navigation.

La météo, toujours elle, prévoyait un peu de sud-est faible, tournant lentement vers l'ouest, modéré. De quoi faire un long bord tranquille à la voile après un peu de moteur pour commencer.
En fait, nous aurons du sud-ouest fort. Et nous allons forcer dans la piaule tout l'après midi, avec les embruns sur le pont, des pointes à 6,5 nœuds malgré les voiles réduites. et les vagues courtes. Et nous avons trop laissé travaillé le pilote automatique tout neuf qui fait maintenant de drôles de bruits.

Et la photo ci-dessous souffre d'un horizon penché ! Le pilote automatique, c'est le machin horizontal enveloppé de tissu. Il commande la barre du bateau, en bois.


L'arrivée à Capraia nous a fait du bien dès que nous avons pu bénéficier de l'abri de l'île. Le mouillage devant le port a été libéré par un bateau qui ne parvenait pas à faire crocher son ancre. Hop, nous avons profité de l'aubaine pour planter la notre, bientôt rejoints par un italien. Pas question d'aller à terre : nous sommes quand même un peu cassés par nos 13 heures et demie de navigation dynamique et il faut surveiller le mouillage dans les dernières rafales qui tombent des reliefs.



Et puis, Capraia, ce ne sera pas non plus pour cette fois. Il nous faut encore suivre les impératifs de la météo qui annonce du sud-est mercredi. Si nous restons mardi, nous aurons des difficultés pour rejoindre l'île d'Elbe, face au vent. Et ici, le mouillage n'est pas protégé de ce côté. Nous partirons demain sans avoir mis les pieds à terre.

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