Nous avions eu
l'info par l'équipage de G, nous l'avons transmise à l'équipage de
C, rencontré à plusieurs reprises depuis San Remo : c'est bien
d'aller à Carrare et de visiter les carrières de marbre, par
exemple. C & F l'ont fait, après notre discussion. Ils ont
beaucoup aimé.
Ca ne sera pas pour
nous. Sinon, la météo pourrait nous bloquer dans le coin pour une
bonne partie de la semaine. Nous décidons de la devancer et de filer
au sud, droit sur Capraia, à 61 milles, ce qui représente une
quinzaine d'heures de navigation.
La météo, toujours
elle, prévoyait un peu de sud-est faible, tournant lentement vers
l'ouest, modéré. De quoi faire un long bord tranquille à la voile
après un peu de moteur pour commencer.
En fait, nous aurons
du sud-ouest fort. Et nous allons forcer dans la piaule tout l'après
midi, avec les embruns sur le pont, des pointes à 6,5 nœuds
malgré les voiles réduites. et les vagues courtes. Et nous avons trop laissé travaillé
le pilote automatique tout neuf qui fait maintenant de drôles de
bruits.
Et la photo ci-dessous souffre d'un horizon penché ! Le pilote automatique, c'est le machin horizontal enveloppé de tissu. Il commande la barre du bateau, en bois.
Et la photo ci-dessous souffre d'un horizon penché ! Le pilote automatique, c'est le machin horizontal enveloppé de tissu. Il commande la barre du bateau, en bois.
L'arrivée à
Capraia nous a fait du bien dès que nous avons pu bénéficier de
l'abri de l'île. Le mouillage devant le port a été libéré par un
bateau qui ne parvenait pas à faire crocher son ancre. Hop, nous
avons profité de l'aubaine pour planter la notre, bientôt rejoints
par un italien. Pas question d'aller à terre : nous sommes quand
même un peu cassés par nos 13 heures et demie de navigation
dynamique et il faut surveiller le mouillage dans les dernières
rafales qui tombent des reliefs.
Et puis, Capraia, ce ne sera pas non plus pour cette fois. Il nous faut encore suivre les impératifs de la météo qui annonce du sud-est mercredi. Si nous restons mardi, nous aurons des difficultés pour rejoindre l'île d'Elbe, face au vent. Et ici, le mouillage n'est pas protégé de ce côté. Nous partirons demain sans avoir mis les pieds à terre.
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