C'est dans la baie
que ferme Portofino, le Saint-Tropez local, un peu plus au nord, un
peu plus fonctionnel. On y trouve même des pêcheurs qui partent
pêcher en mer, des retraités qui discutent sur le port, des gens
qui travaillent, des magasins et tout ce qu'il faut pour accueillir
les touristes.
D'ailleurs, quand
nous arrivons, nous posons l'ancre à l'endroit qui nous semble le
plus adéquat. Il se révèle, à l'usage, un peu trop sur le trajet
des nombreuses vedettes qui promènent les nombreux visiteurs entre
Portofino et les Cinq Terres. Nous bougerons le lendemain matin pour
un peu plus de tranquillité.
Pas trop le goût du vedettariat quand
quelques centaines de touristes entassés sur un bateau nous
prennent pour le final du spectacle alors que nous bricolons notre
annexe sur le pont.
Le clou de leur
spectacle, ils l'avaient pourtant à Portofino où les grands yachts
sont là, disponibles, à la vue de la foule : les passants qui
passent et ceux qui restent un moment dans les lieux. Deux mondes se
côtoient et on ne les confond pas. Les locaux, quant à eux, ils
bossent.
A Santa Margherita,
même si on vit du tourisme, la ville est plus grande, le port
travaille, l'ambiance est moins artificielle, on a même un
supermarché où les prix sont bon marché, même si ne manquent pas
les lieux où il faut être allé. Tiens, devant le mouillage, le
café Piccolo Grande n'ouvre qu'en soirée et fait le plein de
clients qui viennent goûter l'inconfort de chaises tronquées
installées sur la rue en pente, une caisse servant de table. L'idée,
le lieu sont sympathiques, c'est plein.
Sur les hauteurs
partent des chemins de randonnée qui sont très vite trop étroits
pour des voitures. Des villas les bordent parfois. Rien n'est prévu
pour la voiture, ni l'étroitesse ou le seuil de leurs portails, ni
leur architecture sans garage ni parking. Quelques escaliers
interdisent parfois même le scooter. Un engin plus grand aurait des
difficultés pour faire demi tour : le chemin est bordé de murs. La
végétation envahit certaines propriétés délaissées.
Plus haut, plus loin
dans la forêt, il y a davantage de place et des propriétaires ont
garé leur quad ou leur Piaggio.
La vue est superbe depuis leur coin isolé.
Et puis le chemin se transforme brusquement en sentier. Après s'être glissé dans les herbes, nous voici dans les forêts.
Et puis après, c'est un bon moment de marche, les cours d'eau
qui dévalent, une ou deux vieilles baraques abandonnées.
Des surprises, comme cette maison accessible à pied...
... et le
retour progressif à la ville par les hauteurs de Portofino.
Des
marcheurs font leur apparition dans l'autre sens, un court de tennis,
quelques immeubles et la gendarmerie.
Et très vite la foule, venue
en voiture, en bus, en bateau. Tout ce monde marche un peu, mange
beaucoup, achète...
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