samedi 1 juin 2019

Santa Margherita Ligure



C'est dans la baie que ferme Portofino, le Saint-Tropez local, un peu plus au nord, un peu plus fonctionnel. On y trouve même des pêcheurs qui partent pêcher en mer, des retraités qui discutent sur le port, des gens qui travaillent, des magasins et tout ce qu'il faut pour accueillir les touristes.


D'ailleurs, quand nous arrivons, nous posons l'ancre à l'endroit qui nous semble le plus adéquat. Il se révèle, à l'usage, un peu trop sur le trajet des nombreuses vedettes qui promènent les nombreux visiteurs entre Portofino et les Cinq Terres. Nous bougerons le lendemain matin pour un peu plus de tranquillité.


Pas trop le goût du vedettariat quand quelques centaines de touristes entassés sur un bateau nous prennent pour le final du spectacle alors que nous bricolons notre annexe sur le pont.



Le clou de leur spectacle, ils l'avaient pourtant à Portofino où les grands yachts sont là, disponibles, à la vue de la foule : les passants qui passent et ceux qui restent un moment dans les lieux. Deux mondes se côtoient et on ne les confond pas. Les locaux, quant à eux, ils bossent.

A Santa Margherita, même si on vit du tourisme, la ville est plus grande, le port travaille, l'ambiance est moins artificielle, on a même un supermarché où les prix sont bon marché, même si ne manquent pas les lieux où il faut être allé. Tiens, devant le mouillage, le café Piccolo Grande n'ouvre qu'en soirée et fait le plein de clients qui viennent goûter l'inconfort de chaises tronquées installées sur la rue en pente, une caisse servant de table. L'idée, le lieu sont sympathiques, c'est plein.


Sur les hauteurs partent des chemins de randonnée qui sont très vite trop étroits pour des voitures. Des villas les bordent parfois. Rien n'est prévu pour la voiture, ni l'étroitesse ou le seuil de leurs portails, ni leur architecture sans garage ni parking. Quelques escaliers interdisent parfois même le scooter. Un engin plus grand aurait des difficultés pour faire demi tour : le chemin est bordé de murs. La végétation envahit certaines propriétés délaissées.


Plus haut, plus loin dans la forêt, il y a davantage de place et des propriétaires ont garé leur quad ou leur Piaggio.


La vue est superbe depuis leur coin isolé.


Et puis le chemin se transforme brusquement en sentier. Après s'être glissé dans les herbes, nous voici dans les forêts.


Et puis après, c'est un bon moment de marche, les cours d'eau qui dévalent, une ou deux vieilles baraques abandonnées.


Des surprises, comme cette maison accessible à pied...


... et le retour progressif à la ville par les hauteurs de Portofino.


Des marcheurs font leur apparition dans l'autre sens, un court de tennis, quelques immeubles et la gendarmerie.


Et très vite la foule, venue en voiture, en bus, en bateau. Tout ce monde marche un peu, mange beaucoup, achète...






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