Une succession de pointes rocheuses et de criques encombrées
d'écueils, bordées de plages, de maquis, de roches, avec parfois un
cours d'eau qui vient s'épuiser sur le sable ; des collines qui se
prolongent de plus en plus hautes dans l'arrière pays ; quelques
bosquets de pins et de plus en plus rarement la trace d'un habitat ou
d'un chemin quand on s'éloigne du golfe de Saint-Florent. C'est
beau, âpre ; il doit y faire chaud et sec, il doit y souffler un
vent froid, on n'est pas embêtés par les voisins, la foule
éventuelle de baigneurs sur la plage doit être odieuse.
Quand on va vers l'ouest, le maquis devient plus ras, le désert moins attirant, les montagnes en arrière plan plus hautes et on y distingue peut-être des traces de neige. Et puis on s'éloigne du rivage pour piquer droit sur l'Île Rousse, les maisons sur les pentes, la ville, les immeubles. Bientôt Calvi et sa citadelle surplombant la baie. Nous allons à peine plus loin, dans la baie de la Revellata, sous la pointe du même nom.
Un téléphone suspendu... Y a-t-il du réseau quelque part ?
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