samedi 22 juin 2019

L'abri de l'Olivette


Du vent d'Est est prévu pour la nuit ; le mouillage des Lérins manque un peu de protection de ce côté. C'est le moment de découvrir un nouveau recoin, à l'ouest du Cap d'Antibes.

Le cap d'Antibes, de ce côté, c'est une avancée couverte de bois et de toits. Des façades aussi, et puis la route, passagère ; des petites plages ; quelques ports en activité ; les traces d'autres, plus anciens, petits et ruinés, et l'abri de l'Olivette, dernier petit port vers le sud pour des barques et notre annexe.


C'est un chouette endroit que surplombe la route. Deux pontons, quelques corps-morts pour des pointus en majorité, la protection d'une digue et une drôle de petite maison qui donne sur l'eau. On ne la remarque pas, elle est si basse qu'elle n'atteint pas le niveau du parapet derrière lequel circulent des véhicules qui ne peuvent pas la remarquer.

Eux, ils viennent d'Antibes dont les immeubles barrent l'horizon au Nord. Ce n'est pas très loin, accessible par la route qui peine à laisser de la place aux piétons. Les villas lorgnent la mer avant de se faire devancer par les hôtels qui exhibent assez d'étoiles pour attirer en plurilinguisme des berlines noires de préférence, et climatisées.

Il y a sans doute beaucoup à voir, à dire, sur Antibes. Nous n'y passons pas assez longtemps pour le découvrir.


Il n'empêche. A peu de distance, du côté du Cap, un lieu est ouvert pour les visiteurs : expositions sur le biotope de la Baie des Anges, photographies des Aquanautes, visite de la tour de guet, balade dans la pinède avec les jeux dédiés aux petits visiteurs, centre de réhabilitation des tortues marines, centre de plongée, un lieu vraiment sympa, gratuit, protégé des promoteurs, ouvert au milieu des villas et des hôtels.


Parce que, tout autour, les belles maisons ne manquent pas. Il y a tout pour elles : un peu d'entre soi, les points de vue, le côté un peu excentré, des restes pas encore tout à fait dissous de l'habitat d'avant.


Quelques propriétés n'ont pas été refaites ; elles sont plus modestes et toujours habitées, ou ont perdu de leur superbe en même temps que leurs héritiers.


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