Pour nous, c'est
d'abord l'attrait d'une grande plage qui ne lésine pas sur la
surface pour mouiller dans de bonnes conditions, un emplacement qui
tient bien, où de nombreux bateaux peuvent s'abriter.
C'est aussi une
petite ville qui vit essentiellement du tourisme avec un grand port
de plaisance très organisé, et ce qu'on trouve partout ailleurs,
ainsi que des possibilités de navettes en tous genres pour rejoindre
les plages des environs en vedettes, bateaux taxis...
C'est un point de
départ pour des visites par la terre, que ce soit par la route ou
des sentiers de randonnée. Pas question de laisser le bateau quand
le Scirocco balaie le plan d'eau. Ça bouge, il fait chaud, ça ne
dure pas. Le soir, tout est calme, et puis la houle va nous prendre
par le travers et nous balancer toute la nuit. Pas facile de dormir
quand il faut se cramponner dans son lit.
Pour arranger la
situation, le vent est prévu de nord et c'est le seul secteur à
craindre devant Saint-Florent. Nous partons donc à peu de distance
pour un mouillage plus attirant même si sa protection ne semble pas
bien meilleure : Fiume Cento, sur la côté ouest du golfe, dans un
environnement sauvage à l'ouvert d'un cours d'eau.
C'est très joli
avec une côte rocheuse très découpée, un maquis et une belle eau
bien claire. Un sentier longe le rivage et mène à une tour génoise
ruinée puis, au delà, à un vieux sémaphore, un phare et puis
après, la côte nord, plus loin... Une balade à faire en solitaire
pendant que l'autre reste à surveiller le bateau.
Quand même, la Corse, c'est chouette !
La balade que nous
ferons à deux, le lendemain matin, ce sera remonter la rivière en
canoë. Ce sera découvrir un autre monde en parcourant les méandres
du cours d'eau.
Enfin, un cours d'eau, sans doute à certains
moments. Mais là, l'eau est immobile. Ceux qui bougent le plus sont
les insectes, mouches et moustiques, ainsi que quelques poissons
sauteurs.
La végétation envahit les berges. La mer est loin.
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