lundi 27 juin 2022

Anse Garibaldi

C'est une drôle d'ambiance ce soir. La nuit est tombée. Derrière, les lumières de Maddalena, l'île principale, urbanisée. Devant l'étrave, toute proche, l'île de Caprera, une réserve, quelques lumières se comptent : le musée Garibaldi, le héros de l'Italie unifiée a terminé sa vie aventureuse ici ; une lampe au fort qui domine le paysage, encore un musée Garibaldi ; un lampadaire isolé éclaire un ancien chemin vers une des deux retenues d'eau de l'île. Et puis les bateaux au mouillage, nombreux ce soir, une vingtaine avec leur lampe réglementaire et les équipages qui discutent.

Et les italiens peuvent discuter fort. Surtout qu'ils sont nombreux, sur des grands voiliers. Nous sommes le plus petit, tout petit au milieu des grands, un peu comme si nous nous étions trompes de cour, égarés parmi les grands.

La journée, il y avait les pneumatiques, les vedettes, leurs équipages venus pour le dimanche, pique nique et baignades, avec parfois la foule à bord, des familles entières, et ça rigole.

À terre aussi, la foule ne manque pas en journée. Les voitures se garent comme elles le peuvent le long du chemin d'accès. Les gens plagent au plus proche ou bien circulent sur le sentier avec glacières et pliants. L'intérieur est moins fréquenté. Nous ne croisons personne en montant aux étangs, des constructions de l'armée avec une station de traitement de l'eau. Pas sûr que tout soit parfaitement opérationnel.

Plus loin, quelques maisons, basses, plusieurs sont habitées, d'autres semblent n'avoir vu personne depuis longtemps.

Abandonné aussi le grand centre de vacances qui colonisait l'anse. Les paillottes se déplument, les ciments sont rongés par le temps, les pins seuls ont gardé de l'allure.


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