Mardi, ça y est, le bateau est à l'eau. Il flotte. Le moteur a démarré et nous a conduits à notre place, tranquilles, tranquilles... 1/4 d'heure de manœuvres sans coup férir. C'est bon signe pour la suite, non ?
La suite, c'est le lendemain, mercredi 1° juin. Et pour passer de mardi à mercredi, il a fallu compter sur le dynamisme nocturne de Persée, la chatte qui vient nous rendre visite pour des vacances qu'elle n'apprécie pas vraiment. Elle se cache ici sur le lit arrière.
Et le matin, la brume n'est pas seulement dehors. Les neurones sont atteints aussi.
Le temps ne nous donne pas envie. On va attendre que le soleil disperse l'humidité. Deux heures plus tard c'est beaucoup mieux et nous descendons doucement le chenal.
Il fait beau, le moteur ronronne, ça file bien et puis l'engin fait des caprices et ça file moins bien et puis voilà qu'il s'arrête, le bougre ! Et quand on veut le redémarrer, il s'emballe. C'est la panne.
Il s'agit de revenir. Le port est à une bonne demi heure de navigation en amont, face au courant. Nous allons faire la distance en démarrant le moteur par intermittences, par tranches d'un peu moins d'une minute, juste le temps de prendre notre élan puis de continuer sur notre erre dans le silence jusqu'à l'arrêt, et de recommencer à de nombreuses reprises jusqu'à la darse de mise à l'eau. Ouf !
Enfin, ouf, c'est vite dit. Il semblerait que le circuit de retour de gasoil que nous avons installé ne soit pas au top. Pour info, un moteur diesel aspire davantage de carburant que ce qu'il consomme. Le surplus est renvoyé vers le réservoir. Nous, nous avions branché ce retour sur le préfiltre. C'est peut-être pas bon, du tout. C'est peut-être la fôte à ce branchement que nous avons des problèmes. Et la journée va se passer dans les modifications et les odeurs de gasoil avant de s'apercevoir de l'absence d'une goupille de retenue sur le câble d'accélérateur bloqué au maximum.
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