Nous avons dérapé. Nous avons brusquement senti le bateau abattre puis partir doucement dans le vent sans plus rien pour le retenir. Le temps de lancer le moteur, de rentrer le mouillage qui traînait, de ranger un peu et nous sommes revenus face au vent à peu près à la même position.
L'ancre une fois repositionnée dans l'eau, il a suffi d'une petite dizaine de minutes et les 7 tonnes du bateau sont reparties encore plus vite dans les rafales. Cette fois, il semble que le mouillage ait glissé sur l'herbe sans s'enfouir.
Il a fallu relever à nouveau, aller un peu plus loin au fond de la baie pour tester la tenue là-bas.
Ça a tenu. Les rafales étaient plus brusques, plus fortes encore à mesure que le temps passait. Nous avons veillé comme on le fait en navigation, prêts à nous précipiter. Ça a croché, même dans les rafales les plus violentes. Le vent a un peu molli à la nuit. Pâtes, antipasti, veille et lecture... La nuit sera vigilante.
C'est fatigant la navigation immobile !
Une autre fois ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire