lundi 27 juillet 2020

Il fait chaud... et c'est le plein été


Ce titre pour confirmer notre peu de goût pour la navigation entre mi-juillet et mi-août. Ce n'est pas qu'un problème de température même si je souffre un peu au-dessus de 30 degrés. C'est aussi, et surtout, un souci de fréquentation. Il y a du monde partout. C'est une foule de touristes, de plaisanciers, de bateaux et leurs équipages, d'inconnus. Parce l'afflux entraîne l'indifférence aux autres. On mouille où on peut, par exemple aujourd'hui dans la baie des Langoustiers sur l'île de Porquerolles. Cet endroit est habituellement joli. Mais là, il faut se glisser entre deux coques, faire attention en posant son ancre à rester à une distance suffisante de ceux qui sont déjà là, autour. C'est pénible, ça gâche l'ambiance.

En bateau, le dernier arrivé au mouillage est le bizut. Si ça se passe mal, c'est lui qui recommence, qui s'adapte, qui repart. Par exemple, nous arrivons, mouillons de manière un peu approximative, trop près d'un de nos voisins. Lequel voisin fait la gueule. Eh bien, c'est à nous de repartir et de chercher ailleurs. Le voisin en question ne doit pas être dérangé ; il était déjà là. C'est la théorie mais il est évident que les différentes situations ne sont pas toujours aussi simples.

Ainsi, il fait chaud et nous sommes au Langoustier, à Porquerolles. Il y a un monde fou ; on se croirait dans un camping. Et nous sommes sur le retour. Encore une ou deux étapes et ce sera notre port d'attache, la fin de la balade de cette année.

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