samedi 25 juillet 2020

Retour


Le trajet vers l'ouest commence. Nous sommes de retour en France, nous revenons à notre port d'attache, doucement, tout doucement parce que nous serons à l'envers des vents dominants et le temps va se charger de nous le rappeler durant les prochains jours.

Pour aller aux Lérins, tout se passe bien : le temps est beau, le vent léger nous impose d'appuyer les voiles avec le moteur. Dommage.


Nous revenons dans une zone hantée par les vedettes de toutes sortes, les grandes de plus de 50 mètres et les plus petites. Mon racisme se réveille envers ces monstres écologiques qui avalent du gasoil par centaines de litres (et plus) et brassent les plans d'eau en toute impunité. Il faut voir et ressentir les vagues soulevées par ces engins. Il est difficile d'imaginer les dégâts qu'elles causent aux bateaux alentour et à l'environnement. C'est are quand même étonnant que personne ne s'émeuve du problème.

Il est rare que les pilotes de vedettes soient très fréquentables. En gros, les petits trimbalent insouciance et incompétence avec bonne humeur ; les gros font plutôt dans le mépris et l'outrecuidance. Comme le dit S, "quand on sait que ces gens-là sont des décideurs, ça fait peur". Les voir vivre est souvent édifiant.


Après deux jours aux Lérins puis une étape difficile et sportive jusqu'au golfe de Saint-Tropez, nous voici dans la baie des Canoubiers. C'est notre abri en attendant des conditions qui nous permettent de repartir vers l'ouest. C'est aussi à côté du trajet des vedettes de toutes tailles qui font la navette entre le port de Saint-Tropez et la plage de Pampelonne. A chaque passage de vedette qui exhibe ses chevaux, ça brasse. Un bonheur...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire