lundi 8 novembre 2021

Jeudi 28 octobre, quelque part sur le haut Maroni


Brume matinale qui s'éclaircira vite. Le fleuve est bien calme jusqu'au saut. Il faut débarquer, tirer les pirogues à la corde, de  l'eau à la poitrine. Petite collation mangue banane et on repart après avoir gagné 1 mètre de hauteur. 

Lamori voit bien autre chose que moi et c'est heureux parce que je ne distingue à peu près rien de la route que la pirogue doit suivre entre les bancs de sable pour choisir les meilleurs passages.

Je n'ai rien dit de la beauté du paysage mais je passe une grande partie de mon temps à admirer le couvert qui surplombe l'eau. Pas de grandes échappées pour embrasser le paysage qui reste circonscrit par un véritable mur végétal, mais des arbres de toutes formes, des lianes qui descendent jusqu'à l'eau pour trainer dans le courant, des couleurs, des oiseaux, parfois un gros plouf provoqué par un poisson ou un caïman.

Les martins pêcheurs relient les deux rives. Pour les bruits, c'est plus difficile derrière le vacarme du 15 chevaux Yamaha de Lamori. Il faut attendre le soir pour profiter ( ? ) des singes hurleurs, de l'oiseau sentinelle, les toucans (jamais vus mais entendus - merci Dylan de nous les avoir signalés).

Florent et Lulika sont partis à la chasse aux caïmans et à la pêche. Toilette sommaire. Un aïmara traîne dans le coin. Il est difficile à pêcher mais les jeunes sont motivés. Ils finissent pas l'attraper au fusil harpon. La bête est découpée vivante, juste assommée avec quelques coups de sabre. Coucher dans le duvet-hamac moustiquaire vers 8h30 ou 9h30, je ne sais pas trop. J'ai éteint mon téléphone et je n'ai pas de montre.



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