lundi 8 novembre 2021

Samedi, 14h15 dans la forêt

 


14h15 dans les bois sur la piste. Nous avons quitté le fleuve pour marcher jusqu'ici. Ce sera notre camp de base pour grimper sur l'inselberg demain, un camp de base qu'on dispute aux fournis. Agressives les fourmis, mais il faut reconnaître que nous sommes les intrus mais nous n'avons pas le choix : il y a un  petit cours d'eau pour se laver dans un amas de rochers.

Pour venir, nous avons suivi un layon (un sentier) bien tracé par les randonneurs qui se sont succédés là, les pieds dans la boue, l'équilibre parfois précaire sur un tronc à travers un cours d'eau. J'ai toujours un peu l'impression d'être handicapé ici tellement grande est la différence avec les Amérindiens bien à l'aise. Moi, les fourmis qui me bouffent, je trouve ça moyen. Par contre, ce que j'apprécie, c'est l'omniprésence de l'eau. Il y a toujours un moment de toilette dans la journée, lessive comprise, ce qui impose de remettre souvent des vêtements mouillés. Avec cette chaleur c'est tout-à-fait vivable.


Le camp de base installé, le reste de l'après-midi va être consacré au repos. 17h30 : coucher. Le jour est encore là, c'est bientôt le crépuscule. Nous sommes au lit, ou plutôt dans nos hamacs. Certains discutent encore. D'autres dorment peut-être.

Voir un carbet se monter aurait été une découverte de cette balade, entre le choix de l'emplacement, celui des bois, les longueurs à couper pour les baches. Tous les soirs, nous montons quatre carbets, le grand que nous partageons avec Célia, Evans et Dylan, celui de la famille de Minès avec Gabriel et Eunice, celui de Lulika et Aminata, enfin celui de Lamauri tout seul. C'est le grand carbet qui est monté en premier. (Parce qu'il nous faut longtemps pour installer nous couchage ?)

Ce camp de base, c'est un peu comme une île au milieu de la forêt.

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