mardi 16 novembre 2021

Kourou

Ce qu'on remarque d'abord, les radars de suivi des trajectoires de satellites au dessus de la forêt qui coiffent les collines. Ce sont les premiers indices de l'arrivée à Kourou.

Une grande avenue d'accès qui dessert une zone commerciale avant la ville, une vraie ville balnéaire avec sa plage préservée, une vraie plage pas menacée par les habitations. Des hôtels, des clubs nautiques, des restaurants, les publicités même sont différentes : on est en vacances en Europe ? Ou bien dans un environnement propre à enchanter les expatriés ? Une réponse dans la glace que nous nous offrons pour une petite fortune face au lac ?



Il y a des airs des États-Unis à l'approche du centre spatial. Pas de chance : les réservations pour les visites sont complètes jusqu'au 24 novembre. Dommage.


La route de Kourou à Saint Laurent nous a été présentée comme étant presque déserte, parcourue de loin en loin par un véhicule esseulé. La Guyane change ici aussi avec des habitations disséminées tout le long de la route. Les noms des criques (des rivières) même les plus petites, sont indiqués. Et la circulation est plus importante que celle dont PH se souvenait.

Nous arrivons de nuit, vendredi soir. Saint Laurent nous accueille avec des embouteillages, la foule dans les rues, défoncées les rues, mais un stade refait à neuf en pelouse synthétique.

Nous logeons chez JM et V. Premier soir au restaurant, bien le restaurant où nous sommes seulement deux tables. L'adjoint aux sports est ici, ancien rugbyman coéquipier de nos hôtes, ils échangent à propos des terrains, de leur préservation contre les dégradations, l'évolution de l'équipement de la ville, la multiplication des établissements scolaires...


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