dimanche 7 novembre 2021

Maripasoula aller et retour (2)

 
D'abord le texte que j'avais bâclé lors de notre départ, suivi par quelques photos prises lors de notre retour de notre retour, plus bas.

Arrivée très tôt à l'aéroport où Florent doit enregistrer tout le matériel qu'il emmène à Maripasoula, dont un fusil, un autre mais sous marin, un filet, des cartouches mais aussi des couches. C'est surveillé, avec appel à la gendarmerie quand on remarque des armes dans les bagages. Un deuxième incident avec le couteau pique nique que Nadine avait oublié dans son sac, répétant mon erreur du départ de Clermont où j'ai perdu un couteau. 

Un vol d'une heure environ, des nuages qui bourgeonnent et n'oublient pas de secouer un peu le Twin-Otter, sans trop exagérer toutefois. Quand les nuages s'écartent un peu, on voit la canopée. L'étonnant, c'est le relief, des collines partout, ça monte, ça descend, ici une piste, là une aire d'orpaillage, et puis le Maroni en boucle autour de Maripasoula et son habitat dispersé.

Sylvestre vient nous chercher à l'aéroport avec son camion plateau. René nous fait visiter la nouvelle maison qu'il compte avoir terminée dans un mois. Et puis il nous emmène au Surinam, en face. C'est incroyable. Des pirogues gratuites emmènent en face, de l'autre côté du fleuve, là où des Chinois ont installé leurs magasins. Les piroguiers vous débarquent à un quai en bois devant des hangars aménagés. On trouve un peu de tout, même de quoi boire un pot face au fleuve. 

Au retour, nous sommes accompagnés par une vieille mendiante a priori atteinte de sida, en panne de médicament. Traversée du fleuve, pharmacie où le pharmacien se montre assez virulent. De toutes manières, il faut une ordonnance. Si elle le souhaite, elle ira au dispensaire pour l'obtenir. Maripasoula, on y parle Aluku et français, on prend son temps, les pistes de latérite sont bornées des panneaux de circulation qu'on a l'habitude de voir sur nos routes. Les bas côtés ne sont pas très clean, quelques épaves de voitures traînent, l'ambiance semble conviviale, je ne sais pas de quoi vivent les gens ici. René travaille au collège. Les autres ? 













Notre retour à Cayenne par l'aéroport de Maripasoula

Nous arrivons tôt bien que le taxi collectif ait fait un tour pour récupérer d'autres passagers, c'est pratique pour enregistrer nos bagages et payer les suppléments.

Les lycéens arrivent progressivement, c'est la fin des vacances et le retour à l'internat ou un hébergement à Cayenne. Ça plaisante, ça parle fort, ça drague gentiment pendant le temps d'attente. L'ATR a un peu de retard, les rotations ont été nombreuses aujourd'hui.

Les trois quarts d'heure de vol pour Cayenne commencent par des turbulences qui déclenchent quelques cris chez les passagères. Eh oui, c'est comme ça, les mecs jouent les héros et les nanas se font protéger même chez les lycéennes.




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