Mise à l'eau

Ça y est. Après de nombreux bricolages et quand le vent s'est calmé, le moment de la mise à l'eau est là.

Fin d'après midi. Les grutiers sont venus nous chercher, toujours aussi sympas, le rire facile et le geste précis. J'ai toujours rêvé de piloter leur jouet radiocommandé.

Un jouet qui transporte nos huit tonnes pour les déposer délicatement à flot. Pour nous c'est le moment des vérifications entre vannes et moteur.

Puis une manœuvre pas trop évidente pour prendre la pendille, le vent n'a pas totalement disparu.

Nous aurions préféré mettre l'arrière à quai mais le vent ne voulait pas. Tant pis, on escalade pour aller à terre.

Suite (écrit jeudi matin)

Nous sommes maintenant l'arrière à quai. C'est mieux pour descendre Madi ce n'était pas prévu.

Apres notre départ, le moteur a fait des siennes, ralentissant à la limite du calage, et puis reprenant ses tours, et ça recommençait... La décision la plus raisonnable ? Revenir pour trouver la panne après avoir cherché les fuites le long du circuit de gasoil.

On y a passé l'après-midi avec Jean-Yves sans rien trouver. Il a fallu se résoudre à commencer à tester les éléments un à un. Quand on a remplacé la pompe électrique, le moteur a tourné une demi heure sans faiblir. C'était peut-être ça ?