Vers Porquerolles

C'est bien calme en mer ce samedi. Enfin, j'évoque le temps qu'il fait parce que la mer est fréquentée, le prouvent ces flottilles d'embarcations à la pêche devant les tombants, devant les Embiez en particulier où on traverse une concentration.

Les 15 milles pour arriver là étaient à peu près vides mais c'était le matin. La météo prévoyait un peu de vent pour cet après midi et les voiles sont nombreuses entre Toulon et Porquerolles mais le vent est resté bien faible. Nous allons quand même à la voile, pas trop pressés, une occasion de remarquer que notre lourdeau de presque huit tonnes n'est pas si mauvais dans ces petits souffles malgré son âge et ses voiles petites et fatiguées quand sa carène est bien propre.

Repéré le petit vert à côté du gros catamaran ?

Au Langoustier, il y a ceux qui ne naviguent pas mais sont venus là pour passer un bon moment pendant le long weekend du 8 mai. Nous filons vers l'ouest, à l'abri de l'îlot du Petit Langoustier. Le nom n'est pas original ici mais l'endroit est préservé, assez sauvage. D'ailleurs, nous mettons le pied à terre un moment seulement sans nous déplacer, assis sur un rocher à regarder les goélands. Pas question de les déranger, c'est le période de nidification. Alors nous repartons discrètement vers la Courtade, le grand mouillage à côté du port. Il y a du monde, c'est moins sauvage mais on pourra faire un tour à pied et bricoler le hors bord de l'annexe qui n'a pas voulu démarrer.

C'est d'ailleurs notre première tâche et ça marche ! Gicleurs nettoyés, bougie changée, voilà que ce petit moteur tourne comme une horloge et nous emmène à terre pour une balade en ville, histoire de se dégourdir les jambes et de regarder les gens qui occupent les terrasses ou se baladent dans les rues. Certains ont terminé leur journée comme ce couple de la structure de plongée qui rentrent chez eux, d'autres choisissent une table avec une belle vue, il y a les promeneurs en famille, les groupes, les plaisanciers et les employés de tout ce système touristique.