dimanche 28 mai 2023

Les pannes


Nadine m'a sommé d'écrire une page sur le sujet des pannes. C'est vrai que...

D'abord le moteur de l'annexe, le petit hors-bord qui fait la tête et qui n'acceptera de faire son boulot qu'après une belle bougie toute neuve. Problème réglé : il tourne comme une horloge.

Toujours l'annexe qui prenait l'eau. Nous terminions nos trajets avec un bain de pieds. La fuite, où était la fuite ? Eh bien dans une pièce décollée que nous prenions pour un simple renfort du tableau arrière. Réparé de manière peu académique avec un platras de joint colle, ça fonctionne.

Puis le moteur du bateau et de beaux moments pendant la traversée vers la Corse. Il s'agissait de scories dans le circuit d'alimentation. Ça va recommencer. Quand ? Il faudra peut-être faire dans le préventif, démonter et nettoyer avant un autre souci..

Après, c'était à la Revellata quand le circuit électrique a refusé tout service. Le moteur ne démarrait tout simplement pas. Il y avait 13 volts partout et pourtant, l'énergie manquait. Merci Jean-Yves qui nous a soufflé de vérifier les masses : un coupe circuit était en panne. Une pièce d'à peine 35 ans !

Le fil d'alimentation du pilote automatique prend des libertés qu'on ne souhaite pas lui accorder. On vient de réparer aujourd'hui.

Et voilà que le sondeur fait des caprices depuis hier et affiche des profondeurs aléatoires. Ça ne va pas être simple pour ancrer si on ne connait pas la profondeur. Un problème de parasites ? Mais pourquoi se déclarerait-il maintenant ? La sonde qui n'en pourrait plus ? Il faut qu'on voie ça demain.

Nous sommes arrivés à Campomoro, sur la rive sud du golfe de Valinco au fond duquel se trouve le port de Propriano. (Propriano, c'est là-bas que nous avions pris du gasoil bien pourri l'an dernier et, depuis, nous avons des soucis).

Campomoro, c'est un très joli mouillage avec un hameau, un quai, une épicerie, quelques restaurants et un hôtel, une tour génoise en très bon état et des randonnées superbes. On aime bien même si on a compris depuis longtemps que l'autochtone faisait péter les prix.
Je suis injuste : sur l'autre côté de la baie, le village et la mairie forment un autre groupe de maisons avec des restaurants sur la plage, une structure de plongée, quelques hôtels et des maisons à louer. Malgré cette description peu engageante, le coin est plutôt agréable en cette saison et les prix légèrement plus légers que de notre côté où nous profitons d'abord des chemins de randonnées.

Nous étions ce matin aux îles Sanguinaires. Une petite balade s'imposait eu milieu des goélands protecteurs de leurs petits, des boules de poils gris qui hurlent en se cachant vaguement la tête dans le maquis. C'est vrai que l'humain ne doit pas être ressenti comme un prédateur ici.

Cette île comporte les ruines d'un lazaret. Les pêcheurs d'éponges revenant d'Afrique étaient soumis à une quarantaine. Ça devait être sympa : tout petit, au chaud l'été, au froid l'hiver...

Nous bénéficions d'une météo bien agréable depuis quelques jours. C'est la deuxième étape que nous faisons tout doucement avec à peine de vent sur une mer plate. Se passer du moteur, enfin.
Ben, il ne manquerait plus qu'il (re)tombe en panne !

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