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Le port de Sanremo
Elle a sa logique dans cette ville aux rues étroites mais c'est une organisation qui nous surprend un peu. Le matin, nous avons droit aux transferts des camions poubelles : les petits viennent alimenter les gros. C'est étonnant, bruyant, ça laisse parfois quelques traces liquides et ça dure longtemps mais, surtout, c'est sur notre quai que ça se passe, tout près, à une cinquantaine de mètres, entre sept et huit heures, au moins, parce qu'il arrive que les petits se fassent attendre.
Le quai, c'est aussi
le parking de la ville, le quai des bateaux de pêche, les petits avec un marché
occasionnel, et les gros chalutiers qui sont plus loin vers l'entrée. Et nous
sommes au milieu de tout ça, à nous amarrer comme on peut sur des restes d'anneaux
rouillés ou de vieilles chaines. L'équipement est rustique mais accueillant :
nous avons droit à trois jours de franchise.
Le port est très grand, en deux parties. Nous sommes dans la partie publique ; une moitié de l'espace est privée, ressemble davantage aux marinas modernes. Du côté public, les nombreux bateaux résidents sont sur des pontons flottants. Et on trouve notre quai, les pêcheurs, des clubs nautiques, d'aviron, de dériveurs, et un gros chantier dans un espace encombré. Des anciennes cales de halage, j'ai l'impression qu'il n'en reste qu'une employée. Elle est occupée par un gros yacht juché sur le traineau qui a permis de le sortir de l'eau.
Il y a de la vie sur ce port. Il faudrait en reparler aux amis qui ont reçu ici une voiture sur le pont de leur voilier. Le conducteur a un peu loupé sa manœuvre et il s'agit du premier constat entre un bateau et une voiture dont j'ai entendu parler. C'était la nuit, un peu d'excitation, une manœuvre ratée, mais un réveil brutal pour les navigateurs endormis ; ça n'a pas été facile à résoudre sur le moment, et le bateau a dû subir quelques réparations.
Sanremo, c'est vivant, un peu sale, parfois bruyant, on aime bien.
Moteur
Après deux heures de fonctionnement, on distingue les premiers signes de baisses de régime. La réparation n'a sans doute pas fonctionné, et c'est confirmé par un ralentissement assez brutal jusqu'au ralenti avant la reprise.
Ce n'est pas la peine de se dire que tout fonctionnait avant le changement de l'élément filtrant du filtre décanteur et son nettoyage. Des idées qui imagineraient que nous aurions pu laisser le bocal comme il était. Une règle serait sans doute de toucher le moins possible.
Donc on a changé l'élément, on a démonté et nettoyé le filtre décanteur lui-même et le démarrage a été très compliqué. Le gasoil arrive en trop petite quantité ?
Nous avons aussi vérifié l'arrivée de gasoil depuis le réservoir, soufflé dans les tuyaux et la prise d'air. Pas mieux. Mais le gasoil arrive bien.
Il arrive même sur les isolations du compartiment du moteur, les odeurs sont là pour en témoigner. Ça, c'est notre maladresse pendant les manipulations.
Il nous reste à :
- Nettoyer le tamis bien qu'il ne semble pas spécialement encrassé
- Changer le filtre à gasoil, au cas où...
- Et après ?
Nous allons tenter ça dans la journée à Sanremo.
[suite]
Peut-être avons-nous trouvé la panne ? Il semblerait que le tamis conserve une couche d'air. Il y a un souci d'étanchéité "quelque part", alors on commence par nettoyer le tamis et on re ferme bien soigneusement puis on resserre soigneusement toutes les connexions. Remplissage, démarrage du moteur pour évacuer l'air et… il semble que le niveau ne baisse pas dans le bocal. Va-t-on pouvoir se réjouir à l'idée d'une réparation ?