vendredi 3 mai 2024

Le 3 mai...

C'est vendredi et c'est le jour du départ. Il fait frais, il y a du vent de prévu et, plus gênant, de la houle mais c'est tellement mieux que les jours précédents que c'est le moment de se lancer.
Descente du chenal au moteur jusqu'à l'avant port où nous faisons quelques tours dans l'eau pour laisser passer un cargo qui traine un remorqueur. C'est plus efficace qu'une marche arrière pour freiner !
Après nous sortons du golfe de Fos sous génois seul et ce n'est pas la peine de hisser la grand-voile : on avance bien comme ça. Ça remue bien aussi.
D'ailleurs, à midi, le menu sera limité à une ou deux tranches de pain et un peu de fromage. La prudence commande de limiter les fantaisies gastronomiques.
Après la rade de Marseille, un moment d'hésitation quant à l'opportunité de s'arrêter pour la nuit dans la calanque de Sormiou. Mais il nous restera beaucoup de route demain ; ça avance bien à la voile ; demain ce serait moteur, et on prend la décision d'allonger cette première étape jusqu'à la Ciotat pour raccourcir la suivante.
Il y aura bien une ou deux vagues pour monter nous voir sur le pont à l'approche de la passe de la Ciotat mais nous rejoignons le mouillage assez tôt pour envisager un tour à terre. Pas de chance : il y a trop de vent. On se ferait tremper sur l'annexe. On reste à bord. Il faut aussi avouer une certaine dose de fatigue.

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