lundi 27 mai 2024

Entre Saint-Jean et Beaulieu

Ce que c'est beau ici, entre Saint Jean Cap Ferrat et Beaulieu. On serait tout à fait tranquilles sans le clapot généré par les multiples vedettes qui sillonnent la baie : c'est dimanche aujourd'hui.

La journée était prévue sans vent. Nous avons tenté d'exploiter le peu qu'on a trouvé pour venir ici mais le moteur devait faire la plus grosse part.
Devait parce qu'il s'est encore abonné à des baisses de régime et nous avons fait le trajet à une allure d'escargots et un peu aussi la boule au ventre. Parce qu'on parvient généralement à s'en sortir avec les voiles quand il y a du vent, d'accord, mais ici la navigation est compliquée par le peu de vent et le clapot provoqué par les bateaux petits et gros.
Certains sont immobiles : dans la rade de Monaco, une cinquantaine de gros yachts meublaient l'espace. Mais il y a tous ceux qui bougent, et je n'évoque pas les hélicoptères incessants gênants seulement par leur bruit.
Quand on pense qu'on est en 2024, à l'orée d'une prise de conscience des problèmes climatiques, et on a ici la vitrine du grand n'importe quoi d'avant.
Donc, le clapot, et notre avance toute lente sans vent et le moteur au ralenti parce qu'il n'y avait qu'à ce régime qu'il acceptait de ne pas caler. Un plaisir.
Un plaisir aussi de passer l'après midi les mains dans le gasoil pour tenter une énième réparation. On va voir demain ou mardi quand il s'agira de continuer vers l'ouest. Nous avons décidé de rentrer en prenant notre temps, comme si on pouvait d'ailleurs avoir un autre rythme.

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