vendredi 17 mai 2024

Vers Saint Raphaël

Ce matin à Port Man, du calme, du soleil et une promesse de vent pour tout à l'heure. Direction Saint Raphaël à une trentaine de milles.

Après une heure de moteur à longer l'île du Levant, voici le vent, de l'arrière, faible d'abord puis plus muscle à mesure qu'on approche le cap Camarat, une falaise prolongée de quelques récifs malsains qu'on doit soigneusement arrondir.
Le cap Camarat sépare deux mondes. A l'ouest, autour du petit cap Lardier, un monde encore assez sauvage, des exploitations agricoles, des sites touristiques assez discrets. Au Nord, c'est la zone de Saint Tropez, jolie, célèbre, trop célèbre, trop fréquentée.

C'est aussi une région de courses de bateaux : on y rencontre du vent. Nous en avons assez et filons à plus de 6 noeuds avec une seule voile. C'est sportif, la barre est parfois dure à tenir, ça avance bien.
Dommage qu'il n'y ait pas de place pour nous au vieux port de Saint Raphaël. Nous devons nous rabattre sur Santa Lucia et, de sportive, l'étape devient agitée. Nous voici côté au vent et surtout aux vagues qui nous malmènent d'un bord sur l'autre. Rangements assurés dans le bateau, par contre, nous ne préparons riens sur le pont pour l'entrée dans le port. Eh oui. Il va falloir amarrer le bateau avec des cordes (aussières), éviter de taper sur les voisins grâce à des protections (défenses). Rien de tout ça n'est prêt et c'est dans une improvisation complète qu'on prend notre place dans le vent. Pas simple.

Les places visiteurs sont au bout du bout, près de l'entrée, où ça bouge encore un peu avec la mer, les toilettes éloignées mais l'endroit assez calme. C'est précieux un vendredi soir.

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