jeudi 31 juillet 2025

La tour Tsutenkaku

 Vue du sol, elle affiche son âge. C'est que ça fait longtemps qu'elle trône ainsi. Depuis le milieu du vingtième siècle, quand elle a été érigée sur l'emplacement d'un parc d'attractions qui datait, lui, du début du siècle mais avait été rasé sous les bombardements de la deuxième guerre mondiale.


Il faut au moins une heure pour visiter quand on se contente de la vue panoramique. Cette tour propose d'autres attractions : le saut à l'élastique et la descente en spirale, une glissade vertigineuse dans un long boyau autour du corps de la tour.


Pour nous, c'est la vue qui nous intéresse, mais le trajet dure longtemps et nous fait passer par la totalité d'une galerie commerciale sous prétexte d'échelonner les montées dans les deux seuls ascenseurs disponibles. Là haut, chacun profite de la vue à sa manière.


D'ici, on remarque d'abord les immeubles, mais Osaka, c'est aussi une myriade de quartiers aux atmosphères très diverses. Nous habitons par exemple dans une quartier pavillonnaire qui n'a rien à voir avec les gratte-ciels. Un peu plus loin, un quartier populaire est longé par une voie ferrée et les habitants semblent vivre une existence extrêmement modeste.


Les hôtels font leur pub sur leur toit. Les autoroutes pénètrent dans la cité qui s'étend à perte de vue. 



Coups d'œil à Osaka

 






Petit restaurant d'okonomiyaki



La "vue" depuis notre salle à manger - cuisine


Dans un restaurant, une déco Ghibli. 


Au musée de la ville de Sakai, des sabres pour trancher le thon.


Chouette pub, non ? Une salle promet de faire disparaitre ce renflement abdominal si disgracieux. 



J'aimais bien l'immeuble jaune mais aussi, à côté tout petit, c'est un café à découvrir. Il existe une multitude de cafés ici. Dommage qu'on le serve souvent noyé  parce qu'il a très bon goût.


Les annonces immobilières n'affichent pas des prix très élevés. 


Au fond de cette impasse, la maison de gauche est abandonnée. Dommage. Elle nous a bien plu.



Personne n'est entré, de mémoire d'araignée.


Nous sommes toujours en centre ville, si on peut raisonner ainsi dans cette immensité urbaine où on peut découvrir de petits terrains vagues, quelques bicoques un peu branlantes.



Dans ce restaurant, la télé annonce le tsunami avec la hauteur des vagues. Osaka n'est pas touchée et on suit assez distraitement les paroles des commentateurs.


Ce magasin vend du saké et des timbres postes. 


Remarquer les pompes de la station qui pendent. C'est très pratique.



Des lieux où les sans abri peuvent vivre discrètement.



Un des multiples affichages en franponais.



100 yens, ça fait à peu près 60 centimes d'euros pour les canettes de ce distributeur.


On trouve de nombreux bureaux de poste en ville.







Au supermarché, les caissiers rangent les achats dans un panier. Une table est à disposition pour remplir les sacs personnels. On est très loin d'économiser sur les contenants plastiques.


Parmi les cycles, on trouve encore de ces tricycles qui étaient si courants lors de notre premier séjour d'il y a quelques décennies.




Sans abri

 

C'est pas nous, c'est eux. Pour eux, on n'évoque pas la clim mais une recherche de l'ombre assez infructueuse. Ils se sont posés là et ils se font discrets dans le paysage. Discrets, pas invisibles, tolérés.


Il fait quelques chose comme 38 degrés. Quelques uns sont assis sur les bancs de ce parc autour d'un gars qui gratte discrètement sa guitare. Ils attendent...

D'autres se rencontrent au hasard des ruelles du quartier. ils peuvent avoir un petit chariot à roulettes sur lequel tiennent deux cartons, un parapluie, un petit sac.

Et puis il y a ceux qui sont vautrés à terre ou qui marchent lentement, vêtus de fringues informes et sales. Ce matin, l'un d'entre eux a tenté de nous adresser la parole mais son anglais était limité à deux mots et on ne comprenait rien de son japonais tellement il bouffait les syllabes. Alors l'échange n'a pas vraiment fonctionné, mis à part des sourires.

Bicyclettes

 


Les vélos, on les voit partout, on les déteste parfois quand ils passent tout près en gigotant de la sonnette ou pire, quand ils vous frôlent en silence. La marge de sécurité est mince. Les vélos, je me demande si ce n'est pas le plus grand danger qui nous attend sur les trottoirs.


Les vélos se garent partout. Electriques modernes ou vieux biclous hors d'âge, modèles vieillots ou machines au top, ils sont un élément central du paysage urbain.



Le parapluie se tient à la main ou bien le vélo peut être muni d'une fixation bien pratique.


Bien sûr, on prévoit le transport des enfants en toutes saisons.


Ci-dessous, il y avait deux vélos devant cette maison, pour deux enfants d'âges différents qui ont tous deux rapporté à la maison les plantes qu'ils ont fait pousser à l'école.


Les vélos sont sans doute bien moins nombreux que les climatisations. Ceux là sont parqués bien au chaud...


Ce n'est pas parce qu'on est cycliste qu'on doit prendre le soleil : tout est prévu quand on veut s'abriter au maximum, capuche et masque compris.


Ici, un gardien (âgé) range un peu les vélos, ramasse ce qui pourrait trainer, puis il repart, peut-être pour un autre petit boulot ?


On peut trouver des garages ou des parkings à vélos avec antivols. C'est vrai que les cadenas incorporés aux bicyclettes feraient rire si les vols étaient fréquents. Je n'en ai pas l'impression. Bien entendu, comme partout, les vélos électriques sont souvent garés sans leur batterie mais je ne sais pas si elle est retirée pour la recharger ou par précaution.