Vue du sol, elle affiche son âge. C'est que ça fait longtemps qu'elle trône ainsi. Depuis le milieu du vingtième siècle, quand elle a été érigée sur l'emplacement d'un parc d'attractions qui datait, lui, du début du siècle mais avait été rasé sous les bombardements de la deuxième guerre mondiale.
Il faut au moins une heure pour visiter quand on se contente de la vue panoramique. Cette tour propose d'autres attractions : le saut à l'élastique et la descente en spirale, une glissade vertigineuse dans un long boyau autour du corps de la tour.
Pour nous, c'est la vue qui nous intéresse, mais le trajet dure longtemps et nous fait passer par la totalité d'une galerie commerciale sous prétexte d'échelonner les montées dans les deux seuls ascenseurs disponibles. Là haut, chacun profite de la vue à sa manière.
D'ici, on remarque d'abord les immeubles, mais Osaka, c'est aussi une myriade de quartiers aux atmosphères très diverses. Nous habitons par exemple dans une quartier pavillonnaire qui n'a rien à voir avec les gratte-ciels. Un peu plus loin, un quartier populaire est longé par une voie ferrée et les habitants semblent vivre une existence extrêmement modeste.
Les hôtels font leur pub sur leur toit. Les autoroutes pénètrent dans la cité qui s'étend à perte de vue.
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