Ce titre est déjà mensonger parce que , du palais impérial on ne voit rien. Ou alors il faudrait évoquer les fondations dont il ne reste qu'une plateforme sommairement aménagée de laquelle on domine le parc.
C'était l'emplacement du château, bâti sur une butte artificielle pour le surélever. Les
Châteaux de plaine se débrouillaient comme ils le pouvaient pour gagner en hauteur.
Autour, il y avait une véritable cité, des bâtiments, des palais, le donjon était érigé pour servir de dernière défense. De tout ça, il reste de monumentales portes d'accès, des parties invisibles pour le public, quelques anciennes maisons assez modestes dans un immense parc verdoyant au plein cœur du Tokyo moderne.
Deux lacs parce qu'il faut bien faire vivre des carpes koî et aménager de petits ponts en dos d'âne, et surtout des pelouses, des bosquets taillés et des forêts à peu près sauvages, peut être en compensation de celles que la mégapole perdait en grandissant.
Tout est fait pour la promenade avec des chemins aménagés et des moustiques discrets mais efficaces. On n'entend pas les bruits de la ville, abrités à l'intérieur des impressionnants murs d'enceintes formes d'énormes blocs de plus en plus gros, de mieux en mieux formés suivent les époques et toujours montés sans mortier.
Bien sûr, il fait chaud, il y a du monde, on retrouve des touristes, le français se parle bien à cette époque de l'année mais la superficie évite l'impression de foule.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire