jeudi 24 juillet 2025

Kanazawa

 Kanazawa, nous y sommes arrivés en fin de matinée après avoir quitté Takayama et traversé les Alpes en moins de trois heures de route tranquille. Nous avons été accueillis par les propriétaire qui nous a dévoilé une très belle maison (nous n'avions pas trouvé moins cher).

Des personnages

Une droguerie ancienne : le commerçant était très content d'avoir des clients. On est restés un bon moment avec Do pour faire la conversation. Il y avait un peu de tout dans cette boutique resserrée, un vrai bazar.



Un restaurant au marché, très bon comme d'habitude.


Un tanuki, la divinité préférée de Do... Se repasser les films de Miyazaki pour les (re)connaitre. A l'origine, ce seraient des chiens viverins.


Des promeneurs en costume dans un quartier tellement bien préservé qu'on verrait bien des films être tournés ici.

Entre les samouraïs pour l'empereur et ceux en faveur du shogun, ça ne s'est bien passé. Ici un mémorial pour ceux qui y ont perdu la vie.

Une boutique de café. Encore un commerçant qu'on a réjoui avec notre visite. Nous y sommes restés un bon moment et nous n'y avons vu aucun client. Après nous avoir vanté son délicieux café sans amertume en provenance de Colombie, un café qu'il torréfie lui-même, il nous a imposé ce qu'on devait boire (du café), comment le sucrer (à peine pour combattre l'amertume), et il n'a consenti à servir du thé à Nad qu'après une furieuse négociation. C'est à peu près à ce moment aussi qu'il s'est aperçu que Do lui parlait en japonais depuis un moment...

Il tient la boutique depuis 45 ans, une boutique qu'il nous dit inchangée. 

Sur un côté des vitrines avec des objets anciens dont cet uniforme. On n'a pas demandé son origine.

Le café est versé dans un moulin à café made in Japan (fer en provenance de la Suède) de 100 ans d'âge, capable de faire un excellent café. Au grain près, il nous le dose...


Après, il faut tourner jusqu'à ce que tous les grains soient passés en poudre dans le tiroir.

Et puis la bouilloire au long bec pour verser précisément.

Un peu léger le café, mais il avait bon goût.

C'est le centre artisanal spécialisé dans le travail de la feuille d'or. Il n'y a pas de raison de ne pas en mettre sur une glace. 

Ce vendeur, nous ne l'avons pas vu parce que nous ne sommes pas entrés dans le magasin, mais l'affiche m'a plu.

Des lieux

Une maison de thé, maison où officiaient celles qu'on nomme geishas (en réalité geikos). On venait là quand on avait plein de sous pour se détendre avec des femmes cultivées prêtes à mener un spectacle, jouer de la musique, faire la conversation...

Le quartier de la prostitution n'était pas par ici. L'histoire des geishas n'est pas simple et prendrait facilement place dans une étude sur l'esclavage. Mais les lieux sont magnifiques et le souvenir a gommé les mauvais côtés pour faire briller cette culture ancienne.






Le jardin Kenroku-en a appartenu au daimyo local du clan Maida, tout puissant. Il y avait un château et cet aménagement, avec un lac. 
L'arbre soutenu est un pin nommé Karasaki, planté en 1670 au bord du lac artificiel. Il est abondamment soutenu dans son grand âge avec tous ces étais. Il ne fait pas bon vieillir mais ici on prend soin des vieux arbres.



Une autre belle demeure, celle d'un samouraï de l'époque quand ils n'avaient plus tellement de rôle guerrier mais devenaient des lettrés cultivés.




ça, c'est un des jardins de la demeure. Dans la pièce d'eau, des carpes broutent tranquillement.


Un autre jardin de la même demeure...


A propos des samouraïs, une lettre était affichée avec sa traduction...


Une parure ancienne



Et puis des temples. Il y avait une cérémonie à l'intérieur : un moine psalmodiait, le dos tourné à son public de trois personnes. Une moniale assistait, inclinée vers l'avant. Ca durait avec ce qui me semblait toujours à peu près la même litanie. On a imaginé une préparation de mariage ?



Dans un tout autre genre, les places sont précieuses pour les voitures. Si on trouve quelques parkings payants en plein air, il faut quand même loger bien d'autres véhicules pour lesquels on a construit des immeubles ! Si, si, si.


Regarder attentivement la photo. Le conducteur présente la voiture en marche avant sur la plateforme ronde qui se charge de tourner l'arrière vers la porte. Celle-ci s'ouvre et découvre l'ascenseur pour n'importe quel étage. On doit pouvoir en ranger dans cet espace vertical ; eh bien, nous avons repéré plusieurs immeubles de ce genre en centre ville.




Le marché, très fréquenté. C'est d'ailleurs ici que nous avons déjeuné. Les prix sont assez élevés.


Il vaut mieux acheter des produits de la mer que des fruits. Voici de très jolies pêches. On n'achète pas : elles sont quand même à 5 euros à peu près l'unité.


Et puis les rues de la vieille ville. A deux pas, on aura les routes à quatre voies, la circulation, les embouteillages mais ici c'est bien calme et très joli.



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