Kanazawa, nous y sommes arrivés en fin de matinée après avoir quitté Takayama et traversé les Alpes en moins de trois heures de route tranquille. Nous avons été accueillis par les propriétaire qui nous a dévoilé une très belle maison (nous n'avions pas trouvé moins cher).
Des personnages
Une droguerie ancienne : le commerçant était très content d'avoir des clients. On est restés un bon moment avec Do pour faire la conversation. Il y avait un peu de tout dans cette boutique resserrée, un vrai bazar.
Des promeneurs en costume dans un quartier tellement bien préservé qu'on verrait bien des films être tournés ici.
Entre les samouraïs pour l'empereur et ceux en faveur du shogun, ça ne s'est bien passé. Ici un mémorial pour ceux qui y ont perdu la vie.
Une boutique de café. Encore un commerçant qu'on a réjoui avec notre visite. Nous y sommes restés un bon moment et nous n'y avons vu aucun client. Après nous avoir vanté son délicieux café sans amertume en provenance de Colombie, un café qu'il torréfie lui-même, il nous a imposé ce qu'on devait boire (du café), comment le sucrer (à peine pour combattre l'amertume), et il n'a consenti à servir du thé à Nad qu'après une furieuse négociation. C'est à peu près à ce moment aussi qu'il s'est aperçu que Do lui parlait en japonais depuis un moment...
Il tient la boutique depuis 45 ans, une boutique qu'il nous dit inchangée.
Sur un côté des vitrines avec des objets anciens dont cet uniforme. On n'a pas demandé son origine.
Le café est versé dans un moulin à café made in Japan (fer en provenance de la Suède) de 100 ans d'âge, capable de faire un excellent café. Au grain près, il nous le dose...
Et puis la bouilloire au long bec pour verser précisément.
Un peu léger le café, mais il avait bon goût.
C'est le centre artisanal spécialisé dans le travail de la feuille d'or. Il n'y a pas de raison de ne pas en mettre sur une glace.
Ce vendeur, nous ne l'avons pas vu parce que nous ne sommes pas entrés dans le magasin, mais l'affiche m'a plu.
Des lieux
Une maison de thé, maison où officiaient celles qu'on nomme geishas (en réalité geikos). On venait là quand on avait plein de sous pour se détendre avec des femmes cultivées prêtes à mener un spectacle, jouer de la musique, faire la conversation...
Le quartier de la prostitution n'était pas par ici. L'histoire des geishas n'est pas simple et prendrait facilement place dans une étude sur l'esclavage. Mais les lieux sont magnifiques et le souvenir a gommé les mauvais côtés pour faire briller cette culture ancienne.
Une autre belle demeure, celle d'un samouraï de l'époque quand ils n'avaient plus tellement de rôle guerrier mais devenaient des lettrés cultivés.
Regarder attentivement la photo. Le conducteur présente la voiture en marche avant sur la plateforme ronde qui se charge de tourner l'arrière vers la porte. Celle-ci s'ouvre et découvre l'ascenseur pour n'importe quel étage. On doit pouvoir en ranger dans cet espace vertical ; eh bien, nous avons repéré plusieurs immeubles de ce genre en centre ville.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire